Crayon sur papier pour deux strips parcellaires cases 4 à 8 de la page 46 de cet album publié en 1963 aux éditions Casterman. Encadré.
Le crayonné est bien plus qu’une simple étude sur laquelle la mise à l’encre vient s’appuyer : il est le versant onirique de la ligne claire, d’autant que dans ces années d’après-guerre le trait définitif, exposé aux intransigeances d’un nouveau décor, a radicalement changé. Il permet de comprendre la structure souterraine du dessin d’Hergé et comment ses hésitations secrètes donnent à l’iconographie des Aventures de Tintin son identité. Les particules élémentaires sont transformées jusqu’à la production d’une image ordonnée, débarassée des échauffements inutiles et concentrée sur une signification qui lui est propre.