En ivoire d'éléphant, dont la tige délicate légèrement courbée s'épanouit en forme de trois disques plat, très finement ouvragés et polis.
Belle patine crème, nuancée, parcourue d'un petit réseau veiné.
Cette ornement de prestige, servant à parer les cheveux des femmes ou les coiffes des hommes est remarquable par la finesse de son poli et la qualité de son soyeux.
Datation probablement du début du XXe siècle.
Les épingles sculptées dans une seule pièce -comme ici-sont les plus rares et "les plus prestigieuses, car leur réalisation nécessitait beaucoup plus d'ivoire" (schildkrout in Felix, White Gold Black, Black hands, Ivory sculpture in Congo, vol.7, p.90).
Une épingle comparable, collectée en 1914, voir Schildkrout (African Reflexions, Art from Northeastern Zaire, 1990, p.131), dans les collections de l'American Museum of Natural History (inv.n°90.1/1867)
Un ethnographe de l'époque rapporte que se faire offrir une telle épingle à cheveux par une femme revenait à une invitation "à l'intimité". [Czekanowski, 138].
Spécimen réalisé dans de l'ivoire d'Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana) (I/A) pré-convention.
Spécimen antérieur au 1er juin 1947, conforme au Régle CE 338/97 du 09/12/1996 art.2-W mc.
Pour une sortie de l''UE un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.
Patrick & Ondine Mestdagh, Bruxelles
Collection Monsieur J.C.T, Bruxelles