De type "Patu paraoa", la lame en os de cachalot, de forme évasée, le manche sculpté de quatre rainures.
On notera sur la partie recto une zone nervurée de l'os offrant des orifices de suspension naturels.
L'os était une matière fort appréciée car très solide et resistante aux chocs.
Les flancs acérés de ces armes permettaient de porter des coups à la tempe aux mâchoires et aux côtes dans les nombreux combats que les gueriers Maori devaient affronter afin d'affirmer leur prestige.

Les massues Maori sculptées dans un os de baleine, comme la pièce que nous présentons ici, étaient l'apanage de certains chefs."extrêmement rares, certaines d'entre elles avaient un usage cérémoniel".
A la beauté de la forme et à la grande rareté du type s'ajoute ici la profondeur de la patine d'usage de couleur miel légèrement veiné, permettant de dater cette pièce probablement autour du XVIIIe siècle ou antérieur.

Spécimen réalisé dans une partie latérale dénomée facette costale d'une vertèbre de cétacé (Cetacea spp) vraisemblablement de grand cachalot (physeter macrocephalus) (I/A) pré-convention.
Spécimen antérieur au 1er juin 1947, conforme au Regle CE 338/97 du 09/12/1996 art.2-W mc.
Pour une sortie de l'UE un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.
Ce spécimen est également repris au Code de l'environnement français et déroge à l'interdiction au vu de sa datation.