Estimation:
€100,000 - €150,000
Sold :
€125,714
Lot details
Important et rare lampadaire trois bras PREMIERE EDITION - 1952
Piètement en fil d'acier cintré et fut en tube d'acier cintré, soudé et laqué noir, réflecteurs orientables en tôle d'aluminium repoussée et laquée noir et blanc, montés sur rotules en laiton
RARE AND IMPORTANT LAQUERED METAL AND BRASS 3 ARMS FLOOR LAMP BY SERGE MOUILLE - 1952
Provenance:
Galerie DownTown François Laffanour, Paris
Collection particulière, Paris
Bibliography:
P-E. Pralus "Serge Mouille Un classique français"
Éditions du Mont Thou, Saint Cyr au Mont D’Or
2006. Exemplaire similaire reproduit en couleur
en couverture et pages 152, 154
"Jean Prouvé Serge Mouille" Catalogue de
l’exposition Galeries C. Counord-Alan à Paris et
De Lorenzo à New York, Paris 1985. Exemplaire
similaire reproduit en noir et blanc pages 136
et 137
RARE AND
Comment:
Mi-insecte mi-végétal, ce lampadaire trois bras est sans doute le Grand
OEuvre de Serge Mouille. Il concentre également tout le vocabulaire qu’il
ne cessera de conjuguer durant les décennies suivantes. En 1952, ayant
décidé d’abandonner sa première carrière d’orfèvre et d’enseignant, Serge
Mouille se consacre à la création de luminaires. De son savoir-faire d’orfèvre,
ce luminaire – un des rares conservés des quelques exemplaires fabriqués
uniquement par Serge Mouille lui-même – montre toute la dextérité
de la main de l’artiste. À la sensualité du dessin s’ajoute la prouesse et la
finesse de l’exécution qui dévoile ici tout son génie. Mais c’est surtout
sa maîtrise de l’anatomie qui est ici évidente : les trois doigts qui constitue
son piètement se prolongent en un tronc qui se ramifie en trois bras
dont la terminaison est faites de réflecteurs dérivés de la forme qu’il
surnommait « tétine ».
OEuvre de Serge Mouille. Il concentre également tout le vocabulaire qu’il
ne cessera de conjuguer durant les décennies suivantes. En 1952, ayant
décidé d’abandonner sa première carrière d’orfèvre et d’enseignant, Serge
Mouille se consacre à la création de luminaires. De son savoir-faire d’orfèvre,
ce luminaire – un des rares conservés des quelques exemplaires fabriqués
uniquement par Serge Mouille lui-même – montre toute la dextérité
de la main de l’artiste. À la sensualité du dessin s’ajoute la prouesse et la
finesse de l’exécution qui dévoile ici tout son génie. Mais c’est surtout
sa maîtrise de l’anatomie qui est ici évidente : les trois doigts qui constitue
son piètement se prolongent en un tronc qui se ramifie en trois bras
dont la terminaison est faites de réflecteurs dérivés de la forme qu’il
surnommait « tétine ».
Contacts
Eric BAILONI
Sale Administrator