Titre de circulation britannique
Châssis #137339
- La plus affutée des supercars Ferrari
- Historique suivi
- Cote encore en devenir
- Une des 349 exemplaires construits, certification Ferrari
"Le troisième millénaire a débuté pour Ferrari avec une incroyable période de compétitivité dans le monde des circuits, en fait jamais la Formule 1 n'avait offert à la compagnie un laboratoire aussi authentique de recherches avancées que ces dernières années. Pour créer une synergie entre nos succès et le rôle fondamental de la course, j'ai décidé que cette voiture qui représente le meilleur de notre technologie, devait être dédiée à notre fondateur, qui a toujours pensé que nos voitures de route devaient être fondées sur les enseignements de la compétition. Aussi cette voiture dont nous sommes très fiers, sera connue sous le nom d'Enzo Ferrari. "
Luca di Montezemolo lors du lancement de l'Enzo
Dans la lignée des séries limitées de Maranello, à la 288 GTO, la F40 et la F50, succède l'Enzo, dernière et très aboutie vitrine technologique de Ferrari. Plus encore que ses devancières l'Enzo apparaît comme le concept pur et dur d'une voiture de sport extrême, sans beaucoup de concessions et bénéficie d'un intense et continuel transfert de technologies de la compétition vers la voiture routière. Ainsi le thème stylistique développé par Pininfarina fut de créer une analogie visuelle évidente entre une Formule 1 et l'Enzo. C'était un pari risqué et osé et qui fut, à notre sens, gagné.
En particulier l'avant, avec son nez caractéristique et ses entrées d'air de part et d'autre est une interprétation évidente du nez de la F1. De même les côtés de la voiture, avec une partie plus étroite, convexe, font immédiatement penser au ventre de la monoplace. Une étude aérodynamique très poussée a permis de se passer d'appendices tels que l'aileron arrière. Les portes papillon ont ouverture et fermeture assistées. Une utilisation intensive de matériaux composites pour le châssis / coque et la carrosserie ont permis de maintenir le poids dans des limites très acceptables et d'obtenir un rapport poids / puissance exceptionnel de 2.1 kg / ch. Beaucoup d'éléments sont réalisés en sandwich nid d'abeille en aluminium et fibre de carbone. A l'intérieur de la voiture, la fibre de carbone a été utilisée telle que, visible et fonctionnelle. La plupart des contrôles ont été groupés sur le volant comme sur la F1.
Le cœur de l'Enzo est un fabuleux V12, descendant d'une lignée remontant jusqu'à la 125 F1 de 1947. Il a été complètement redessiné en tenant compte, là encore, des enseignements de la compétition, par exemple la forme en toit des chambres de combustion avec quatre soupapes par cylindre et le diagramme de distribution variable emprunté à la F1. La puissance de 660 ch de ce moteur est exceptionnelle, c'est une puissance au litre de plus de 110 ch, ce qui ne s'est jamais vu sur un moteur d'aussi forte cylindrée unitaire (près de 500 cm3). Le projet Enzo est le premier exemple d'une intégration complète de systèmes de contrôle d'un véhicule. Moteur, boîte de vitesse, suspension, ABS/ASR et caractéristiques aérodynamiques garantissent l'optimisation des performances de la voiture et la sécurité de sa conduite. La voiture est équipée d'un système mesurant la pression des pneumatiques).On est loin des pneumatiques des premières Lamborghini Miura qui n'étaient garantis que pour 1 minute à vitesse maximale, soit 280 km/heure.
Que dire de la voiture présentée sinon qu'elle est dans un état quasi neuf, son compteur indiquant environ 16.050 km parcourus depuis sa sortie d'usine. Vendue neuve en Italie à son premier propriétaire de Bologne le 18 mai 2004, la voiture est immatriculée CP660 CJ. En octobre 2005, elle participe au premier rassemblement Enzo sur le Circuit du Mugello. En 2009, elle est cédée à son deuxième propriétaire. Le dernier collectionneur qui la possède la fait entièrement réviser par Ferrari Graypaul Center. Elle est présentée avec toute l'histoire de son entretien (carnets complets), sa certification Ferrari et sa housse d'origine. Il s'agit d'un magnifique exemplaire, prêt à prendre la route ou le circuit !
British registration
Chassis # 137339
- The sharpest of all Ferrari supercars
- History of the car properly recorded
- Yet to appreciate in value
- One of 349 cars made, with Ferrari certification
"The new millennium began with Ferrari for an incredible period of competitiveness in the world of racing, in fact Formula 1 has really offered the company an authentic laboratory for advanced research in recent years. To create a synergy between our success and the key role of the race, I decided that this car would represent the best of our technologies, and that it should be dedicated to our founder, who always believed that our road cars should be based on what we learn from competition. We are very proud to announce the name of this new model as Ferrari Enzo," said Luca di Montezemolo at the launch of the Enzo.
In line with the limited series of Maranello, the 288 GTO, the F40 and the F50, the Enzo, which cam as a successor to all the formers, was the showcase for the latest in Ferrari technology. Even more than its predecessors, Enzo appeared as pure concept, an extreme sports car without compromise, benefiting from a direct and contiguous transfer of technology from competition to road car. The stylistic theme developed by Pininfarina was to create a clear visual analogy between a Formula 1 car and the Enzo. It was a risky and daring bet and was, in our opinion, very successful.
In particular the front, with its characteristic nose with air inlets on either side was a clear interpretation of the nose of the F1 car. Same at the side of the car, with a narrower portion, convex that one was immediately reminded of the belly of the car. A very thorough study in aerodynamics created appendages such as the rear spoiler. The gullwing doors opened and closed with assistance. Extensive use of composite materials for the body/chassis kept the weight to a very acceptable level and gave the car exceptional weight-to-power ratio of 2.1 kg/hp. Many elements were made from honeycomb sandwich aluminum and carbon fiber. Inside the car, carbon fiber was used both as a visible element as well as functional. Most controls were grouped together on the steering wheel as on the F1.
The heart of the Enzo was a fabulous V12, a descendant of a lineage going back to the 125 F1 of 1947. It was completely redesigned taking into account again, the learnings from competition, such as the hemispherical roof of the combustion chamber with four valves per cylinder and variable valve timing borrowed from F1. The power of 660bhp was exceptional, with power per liter of more than 110bhp, which had never been seen on a project as large a displacement engine unit as that of the Enzo (about 5000cc) and was the first example of a fully integrated control systems for the vehicle. The engine, gearbox, suspension, ABS/ASR and aerodynamic characteristics guaranteed optimal performance and safety of use. The car was equipped by a system measuring the tyre pressure (it was far from the first Lamborghini Miura tyres that were only guaranteed for 1 minute at the maximum speed of 280 km/hour.)
So what about this car except that it is presented in an almost new condition, the counter indicating approximately 16,050km traveled since leaving the factory. Sold new in Italy to its first owner in Bologna on May 18, 2004, the car is registered CP660 CJ. In October 2005, the car participated in the first Enzo gathering at the Mugello Circuit. In 2009 the car was sold to its second owner. The last collector who owned the car, has had a comprehensive service done entirely by Ferrari Graypaul Center. It is on offer with its entire history of maintenance (complete books), its Ferrari certification and its original cover. This is a beautiful example, ready to hit the road or the track!