MARCELINE DESBORDES-VALMORE. L.A.S. A AUGUSTE LACAUSSADE. Datée du 23 juillet 1850. 3 pp. in-8 à l’encre noire sur 1 double feuillet de papier vélin. Adresse au verso du dernier feuillet. Le poète Auguste Lacaussade (1815-1897) fut un temps secrétaire de Sainte-Beuve et s’illustra dans le combat pour l’abolition de la peine de mort. Son premier recueil de vers, Les Salaziennes (1833), est dédié à Victor Hugo. Marceline Desbordes-Valmore lui rend compte ici d’une visite qu’elle fit en sa faveur auprès de Pierre Lebrun (1785-1873), poète, dramaturge et académicien, auprès de qui était déjà intervenu Sainte-Beuve. « (...) Quant à votre gloire, vous la faites très bien tout seul, et je n’en suis pas en peine. (...) Monsieur Lebrun avait ouvert l’oreille toute grande à tout ce que Monsieur Ste Beuve disait l’autre jour de vous, et vous savez la puissance de cette voix-là toujours. Jugez quand la conviction, l’échauffe et l’élève ! »