ANATOLE FRANCE. LES NOCES CORINTHIENNES. Paris, Alphonse Lemerre, 1876. In-12. Reliure doublée signée de Raparlier. Plein maroquin bleu janséniste, dos à 5 nerfs, doublures de maroquin lavallière, la première ornée d’une miniature du XVIIe siècle en médaillon représentant une scène biblique et d’arabesques dorés, et la seconde d’entrelacs et de fleurons dorés, gardes de moire brune, tranches dorées sur témoins. (Mors supérieur légèrement frotté. Minimes rousseurs sur les premiers feuillets.) Edition originale. UN DES 7 EXEMPLAIRES DE TETE SUR CHINE.. . JOINT La notice bibliographique du livre, écrite de la main d’Anatole France à l’encre noire. Billet autographe non signé d’Anatole France à l’encre violette adressée à Mme de Caillavet. Une lettre autographe signée d’Anatole France à l’encre noire à Mme de Caillavet, non datée [Paris, août 1891]. Elle passait un séjour à la montagne tandis que l’écrivain était resté à Paris pour terminer un article sur le Mithridate de Theodor Reinach : « je vous écris au milieu d’un article interminable sur le Mithrydate Eupator de Theodore Reinach, qui ennuira tout le monde mais personne autant que moi… ». A la fin de sa lettre, dans un élan romantique, il invite sa maîtresse à regarder Jupiter en même temps que lui : « Vous la regarderez aussi cette étoile, Madame, n’est-ce pas ? » Magnifique exemplaire sur chine ayant appartenu à Madame de Caillavet, maîtresse d’Anatole France, auquel est judicieusement jointe une lettre de l’auteur à celle-ci. . PROVENANCE Bibliothèque Charles Hayoit (ex-libris).