A l'auteur de la désormais classique Histoire de l'Internationale Situationniste parue en 1989.
Ensemble de 3 l.a.s. (4 p. in-4), 16 l.t.s. (28 p. in-4), 13 p.a.s., 19 cartes postales : le texte et le paratexte rassemblés, entremêlés. Guy Debord explique lui-même, avec humour, qu'à son écriture illisible il préfère le tapuscrit : " Excuse mon écriture de malade mental, très manifestement : je n'ai ici de machine à écrire, et on boit de bien bonnes choses ".
Ces lettres permettent de compréhendre Debord de l'après I.S. On le voit aussi au quotidien prenant à bras le corps le réel, comme on y voit aussi sa stratégie dans les relations. Debord évoque la campagne pour la libération des prisonniers de Ségovie, la Pologne en révolte, l'Italie des Brigades Rouges (et la relation avec Gianfranco Sanguinetti), l'assassinat de Gérard Lebovici, la polémique contre l'Encyclopédie des Nuisances, Bernard Tapie, Bertrand Delcour, le mouvement lycéen de 1986, sa Société du spectacle et, bien sûr, l'histoire en général de l'Internationale Situationniste.
Cette correspondance a été la première à être publiée, en 1998 - et à être interdite. En effet, les Éditions Fayard ayant acheté à Alice Debord les droits pour une Correspondance complète à paraître, elles voyaient mal un autre éditeur en publier une partie. Martos avança que Guy Debord et les Situationnistes publiaient toujours leurs textes sans copyright (comme Brecht le disait, " toute chose appartient à qui l'améliore "), mais il n'en dut pas moins retirer son opus des librairies.
Nous citons certaines des lettres, par ordre chronologique :
- 5 mai 1981. Annonce la sortie de son dernier film In Girum Imus Nocte Et Consumimur Igni pour le 6 mai, il ne passera que pendant un temps fort bref. Demande qu'on lui envoie des exemplaires de la carte " Négation de la négation ". / - 24 juillet 1981. Sur l'éclatement du groupe espagnol et de ses suites, règlements de comptes et opposition interne, son amitié passée avec Gianfranco Sanguinetti par rapport à celle de Martos à ce moment et les dangers : " j'ai été ami de Gianfranco. Je ne voudrais pas, des années après, décourager ceux qui se trouvent être en ce moment ses amis, en leur exposant tout ce que j'en sais et tout ce que j'en pense. En même temps je voulais te mettre en garde contre certains dangers, dont je ne peux plus savoir à quel point Gianfranco les connaît ou se refuse de les connaître. " / - 29 août 1981. Sur Sanguinetti et son influence manipulatrice sur les acteurs du groupe : Sanguinetti ne veut pas répondre aux questions brûlantes qui sont posées. Parle de provocation quand la critique est élogieuse : " une provocation se profile dans... l'article de la Quinzaine Littéraire. Si tu as vu mon dernier film, tu sais à quel point ces éloges sont immérités et d'une exagération vraiment ridicule. Voudrait-on maintenant me faire passer pour un artiste ? Et même un artiste de gauche ? " / - 3 déc. 1981 Carte postale, Lisbonne, vue de l'ascenseur de St Justa. Annoté : " Que viva España ! Guy. " / - Chansons populaires détournées par G. Debord, grandes ratures et ajouts au stylo bille noir : " Canción del Olivado / El Pronunciamiento del Enero de 1981 / Canción para los Obreros de la S.E.A.T. que estan presos en Segovia / La cancion de Gabriel Botifoll Gomez ". / - 10 janv. 1982. Sur la répression en Pologne : " c'est la première fois depuis le 13 décembre que je lis une déclaration véridique sur la répression en Pologne ; et je suis content que ça vienne de toi. Jamais le massif mensonge spectaculaire n'était allé aussi loin, à propos des faits et dans toutes les interprétations. - Tous les pouvoirs souhaitent que les ouvriers polonais crèvent au plus vite ". Le félicite pour le détournement d'Ubu sur l'affiche. Sur le milieu situationniste parisien : " ni l'Espagne ni la Pologne n'intéressent tous ces voyeurs et revendeurs de ragots ". Sait Martos isolé de ce milieu : " je pense au contraire que c'est pour toi un rare avantage d'avoir réussi à rester à l'écart d'un tel égout ". / - 25 fév. 1982. Sur Michel Prigent et le milieu parisien : " ils ressemblent fondamentalement aux plus vulgaires des spectateurs actuels, dans la passivité illusionnée et la mauvaise foi jalouse... Ne combattant rien, ils ne comprennent rien; et ainsi ne découvriront jamais rien de bon, pas plus sur le plan de la théorie que dans la routine de leurs jours. S'ils ne savent rien combattre, ils n'osent rien aimer non plus... un tel milieu use pour toujours ceux qui y sont rentrés et restés. " A propos des " sanguinettistes, ineptes fanatiques, ... on peut se demander s'ils se considèrent encore comme des gauchistes, même parmi les plus niais, ou si plutôt ils ne sont pas ralliés au mode de pensées des sectes du type Mooniste ? " Puis sur les Brigades Rouges, virulente condamnation : " la B.R. a combattu par les pires moyens, le mouvement de révolte des prisonniers politiques, en les accusant de réformisme ". Enfin lui conseille de faire un petit livre sur la Pologne " pour aller contre la falsification de la répression ". / - 16 mai 1982. Très critique au sujet de Alain Badiou : " quel dommage s'il n'avait pas été ramassé avec les autres déchets critiques ". / - 15 juin 1982, indications pour arriver par le train à Champot, la maison de Debord. Au dos : " Mitterrand [sic] et Maire nous remettent en mémoire, le principe bien connu selon lequel le socialisme, c'est la rigueur ; mais pas l'austérité pour tout le monde ". / - 21 oct. 1982. " Excuse mon écriture de malade mental, très manifestement : je n'ai pas ici de machine à écrire, et on boit de bien bonnes choses ". Très importante lettre sur l'Italie et l'Espagne entre deux putschs. " Le passage des mêmes sottises de Toulouse à Hambourg n'est pas trop étrange : il s'agit d'une sorte d'Interpol de l'édition. Tous ces gens ont aujourd'hui bonne mine, après les révélations accumulées en Italie dans les dernières semaines : quand la Loge P.2, les Services Spéciaux, la Mafia, le Vatican, la Droite etc. se sont si fraternellement partagé la même besogne, où donc étaient les supposés "Staliniens" autonomes de la Brigade Rouge ? Il n'y avait aucune place libre pour eux dans cette jolie boîte de sardines bien tassée. Et où est-il maintenant, le beau Rouillan [Jean-Marc Rouillan, fondateur d'Action Directe, participe à la création d'organisations de lutte armée anti-franquiste (Mouvement ibérique de libération, Groupes d'action révolutionnaire internationalistes)] qui parlait de la Terreur comme un Saint-Just des ordinateurs ? ". Pour l'Espagne, il est plutôt pessimiste voire désabusé : " ce putsch est présenté partout comme infiniment mieux conçu que celui du 23 février 1981 - ce qui est facile - On y pare, dans le style du printemps 1936 revu en parodie, en arrêtant trois officiers et en affectant deux autres à un commandement moins décisif." Constate qu'il n'y a aucune préoccupation dans les quartiers populaires et les tavernes. / - 15 nov. 1982. Constatation critique sur l'état politique de l'Espagne. " Pour l'instant, l'Espagne est heureuse : elle n'a pas de gouvernement. Le putsch est rentré sous terre, sans pertes ". À propos d'Ordures et décombres : " Ci-joint, en te remerciant encore pour ta précieuse collaboration, Ordures et décombres [In Girum imus..., Champ Libre, 1982] finalement j'ai trouvé que les textes de ces gens-là, réunis, se suffiraient pleinement à eux-mêmes et ne méritaient pas un mot de commentaire. Excellente occasion pour un dépassement de la polémique dans la forme de l'écriture ". / - 24 juin 1983, carte postale photographie de la maison de Champot par G. Debord : " Nous sommes maintenant dans ce désert; et nous vous y attendons pour le 5 août. Sin Novedad veut dire simplement, hélas, Rien de nouveau. Ce fut aussi en 1936, le texte du télégramme qui fut adressé du Maroc aux garnisons d'Espagne, comme signal du pronunciamiento. De nos jours il suffit sans doute de téléphoner à Felipe, dont la discrétion est assurée. " / - 17 janv. 1984 : " Reçu ton livre que bien des jours après ta lettre. Le désordre n'est pas seulement en Pologne ". Le félicite sur son livre La Contre-révolution Polonaise venant de sortir aux Éditions Champ Libre. " Merci aussi pour les photos. Celles qui ont survécu aux désastres obscurs de la technique sont jolies; Etiennette y paraît encore plus gitane qu'en réalité. " / - 28 mars 1984 : " Rien de nouveau pour l'instant. Journalistes et photographes m'assiègent toujours, sans jusqu'ici arriver à rien. " - Lettre à Paolo Salvadori, 29 avr. 1984, 1 p. carbone tap. 1 corr. ms. Sur l'assassinat de Lebovici, " une exécution par l'ordre social établi ". Donne 2 raisons pour l'assassinat : " la Distribution Cinématographique et ses gros intérêts... 2 la fréquentation, très dangereuse, de Sabrina Mesrine… " / - 11 juin 1984. Certitude sur l'assassinat : " Il est de plus en plus sûr que le milieu cinématographique est largement mêlé au crime ". Debord, Semprun et Sebastiani veulent se concerter sur l'ensemble des informations sur Lebovici. / - 22 août 1984. Envoie un catalogue biographique le concernant et " un exemplaire original d'un fameux ouvrage paru en 1966 et très généralement attribué à J.-Fr. Martos ". / - 11 déc. 1984 : " Misère de la philosophie! Je ne sais pas qui a pu avoir l'idée, et comment, de me coucher dans ce mauvais lieu. En tout cas, ce n'est pas là qu'il faudra prendre ta documentation. " Debord se retrouvait dans un triste Dictionnaire de philosophie ! / - 9 mai 1985, sur Paolo Salvadori : " je lui ferai toujours plus confiance pour vous chercher un pou dans la tête que pour nuire à l'adversaire. Connais-tu cet Appel de Fleury-Mérogis ? " Il s'agit d'un texte attribué à Knobelpiess. / - 19 juin 1985, au sujet d'un article " Les mots et les balles " paru dans Le Monde libertaire du 2 mai 85 : " Voilà une façon très nouvelle de me répondre,... mais après un délai de neuf mois; ce qui fait un bien bel enfant ". / - 14 sept. 1985. Annonce la parution de l'histoire de L'I.S. pour le printemps prochain (en fait l'édition sera effective en janvier 1989 chez Gérard Lebovici). Lui conseille : " Ton affaire n'est évidemment pas d'écrire ma biographie. Ainsi tu ne dois pas considérer mes oeuvrettes personnelles (cinéma, ou autres)... il s'agit tout simplement de dire ce que les situs ont fait... le point de vue central n'est pas de considérer en quoi ils ont été plus extrémistes que les autres, mais en quoi ils ont été les plus modernes (au sens vrai, c'est à dire justement révolutionnaire)..." / - 2 mai 1986. Ne veut en aucun cas parler du manuscrit de Martos : " Ce serait risqué d'intervenir d'une certaine manière dans ton choix qui ne doit jusqu'au bout être influencé par aucune considération extérieure ". En parlant de " l'immonde " Gayraud qui gravite autour de Floriana et des Éditions Lebovici : " La haine de ces larves t'honore ", il termine sur le nucléaire : " L'industrie nucléaire commence à tenir ses promesses. Je prévois donc que le spectacle va en parler de moins en moins : le seuil dangereux sera révisé en forte hausse. On nie déjà que la destruction d'une centrale tue plus de gens que les affrontements de la rue Gay-Lussac... " / - Coupure du Figaro, 4 sept. 1986, avec annotation manuscrite de Debord : " hasard ou tentative de désinformation calomniatrice de nos ennemis ? on a tout vu. ". Il a souligné plusieurs fois le nom du village andalou Martos. " Martos est devenu le symbole négatif... " / - 15 sept. 1986. Il trouve très bien qu'il y ait un livre sur Tchernobyl. " Le désastre est lui-même loin d'être arrivé à son terme... ne peut-on pas espérer que la prochaine révolution russe trouvera un de ses prodromes dans cette effroyable démonstration de la compétence du tyran? Enfin la Pologne serait vengée... " / - 13 oct. 1986. " Mais ne serait-ce pas plus inquiétant de plaire à un stalinien ? " à propos du livre d'Atlas paru en octobre 86. " Je t'envoie un petit livre vieux d'un siècle, qui montre que l'extrême connerie a su exister avant la mode contre l'I.S. C'est le même esprit méthodique. [...] Il est grandement rassurant de constater que les enfants gardent toute leur bonne humeur ; et que donc Vaneigem se trouve enchanté de voir enfin s'achever la détestable survie ! ". Sur " l'imbécile " B. Delcour : " Classe cet insistant taré dans tes archives. " / - 5 nov. 1986 :" Atlas va être un fou encore plus gênant que Voyer. ... c'est très injuste de reprocher à Tapie de s'inspirer de moi (Atlas le fait avec la double malveillance de l'amalgame, contre moi et contre Tapie)... Qu'il soit, lui, assassiné "en direct" je lui accorderais de bon cœur cette dernière volonté, si c'est la sienne. " Sur Delcour : " le quadrillage commence peut-être à se resserrer autour de son obscène personne ". / - 19 déc.1986. " Il a été bien soudain, le reflux de ce charmant mouvement des lycéens […] En tous cas, personne ne doutait qu'Action Directe reprendrait du service en la circonstance; et n'a pas déçu ses chefs. " Sur l'évolution " de la fameuse société spectaculaire... un néo-stalinisme plus parfait que le premier. Le travail de la critique révolutionnaire n'est assurément pas d'amener les gens à croire que la révolution deviendrait impossible ! " / - 8 avril 1987, carte postale : " pas de doute ce Fargette sempruniste veut démontrer que le temps des Nuisances, depuis qu'il a trouvé de tels Encyclopédistes, vaut mieux que les illusions de 68 ! Depuis Barcelone en 1981, je comprends que c'est mon ombre qui est dénoncée chaque fois que quelqu'un se plaint de ton rôle néfaste. " / - 11 juill. 1987, carte postale de l'I.S. : " Cher Jeff, les phrases que tu cites sont accablantes pour les Nuisants ! Avec ces phrases et la lettre que J.P.[Baudet] m'a écrite le 3 juillet, il me semble qu'il serait beau d'achever le nuisible blessé, publiquement. L'occasion ne reviendra pas si belle avant longtemps. " / - 14 juin 88, sur L'Histoire de L'I.S. de J.-Fr. Martos. Vient de lire le manuscrit avec beaucoup d'intérêt (" Quoique je connaisse déjà l'histoire "). Apporte des corrections pertinentes : p. 70 " cet article détruisit alors à l'instant le pseudo-Cobra, parce que Jorn était vivant. Mais 20 ans plus tard, l'abusif peintre Alechinsky revient à la charge pour sa propre réclame ; et parvint enfin à faire répéter dans tous les journaux son titre de "fondateur" de Cobra; alors qu'il n' y avait paru, le dernier, qu'au jour de la dissolution ! […] P. 92 Il vaut mieux dire "Les Signataires" et non les "121". En effet il y eut finalement plus de 200 signataires... je l'ai signé par solidarité avec ses gens, que je considérais tout de même presque tous comme des canailles […]. P. 95, " La révolution est a réinventer, voila tout " Rétablis ainsi la véritable citation […] Pour finir, plutôt que "Le jeu continue" (qui pourrait sonner un peu trop gai et désinvolte) vaudrait-il mieux dire : "Les hostilités continuent" ? A part cela, je crois que tout est juste. Il n'y a rien a ajouter : Nihil obstat. Ergo : imprimatur ". / - 27 juill. 1988, longue lettre à propos d'un article sur Debord dans Le Monde : " La malveillance du Monde veut se consoler en lançant la rumeur de mes "divers pseudonymes pas tous identifiés". Je souligne. Je n'ai jamais rien publié sous un pseudonyme : tout a été signé Debord." Suit la liste des divers pseudos utilisés en interne ou sur des lettres : Gondi, Decayeux, Cavalcanti... / - 12 juill. 1989 : " Je venais d'apprendre mon transfert du KGB à la CIA (ou l'inverse) ce qu'est devenu le sérieux Times de Londres me fait le plaisir d'illustrer avec éclat mes thèses les plus hardiment "excessives" sur le spectaculaire intégré. " / - 24 fév. 1990 : " J'avais appris le suicide du camarade Pagnon, et je crois que tu le commentes très justement. En fin de compte, et plus ou moins vite, tout le monde s'use. Certains, pour ce qu'ils ont eu le courage de refuser et de risquer. Et d'autres pour ce qu'ils ont eu la bassesse d'accepter, en s'accommodant d'un pauvre confort, à la Ratgeb ; ou en mentant le plus habilement comme un ministre, avant ou pendant son ministère, comme les Semprun... […] Depuis bien plus de trente années j'ai opposé très sincèrement le mépris le plus impassible à toutes sortes d'outrageantes incompréhensions volontaires à propos de ce que j'ai pu écrire de vrai sur n'importe quoi (et c'est beaucoup), de la part de centaines de récupérateurs, médiatiques, politiciens, artistes, policiers, universitaires, historiens, faux révolutionnaires et renégats de notre camp (qui au moins n'osaient en parler que de très loin). Eh bien ! En 1988, les galipettes théorico-historiques de Baudet m'ont énervé." / - 26 déc. 1990 : " Cher Jeff, je te remercie pour les documents que tu me transmets. Et je n'oublie pas plusieurs années, durant lesquelles je n'avais réellement gardé de contact avec personne d'autre ; et combien a été précieuse alors cette seule aide. " Joints :
- 6 photos de Guy Debord avec J.Fr. Martos et Etiennette, 1983. Tirage contemporain numérique en couleurs. Dans la maison de Guy Debord, Champot, Haute-Loire en 1983. Guy Debord à la casquette le matin en extérieur, avec J.-Fr. Martos. G. Debord a ainsi commenté ces photos : " Merci aussi pour les photos. Celles qui ont survécu au désastre obscur de la technique sont jolies ; Étiennette y paraît encore plus gitane qu'en réalité ". 4 avec Etiennette, intérieur nuit : Debord fumant la pipe, autour d'une table, des verres de vin, cigarettes... 5 format 20,2 x 30,8, une 15,2 x 20,3 cm, toutes avec au dos la mention : " Tirage original tous droits réservés reproduction interdite…".
- Divers documents : affiches, copies de lettres (certaines signées ou annotées), documents variés, coupures de journal (avec mots entourés par Debord), photocopies d'articles, etc.
Bibliographie
J.-Fr. Martos, La contre-révolution polonaise par ceux qui l'ont faite. Éditions Champ Libre, 1983.
J.-Fr. Martos, Histoire de l'Internationale Situationniste. Éditions Ivrea, 1995.
J.-Fr. Martos, Correspondance avec Guy Debord. Le fin mot de l'Histoire, 1998.
J.-Fr. Martos, Sur l'interdiction de ma Correspondance avec Guy Debord. Le fin mot de l'Histoire, 1999.