Son boudin frotté au piment éveille les papilles, sa poitrine de cochon braisé fond dans la bouche et son jambon finement noisetté emporte le palais. Sa réputation n'est plus à faire. Dans tout le pays, le maître charcutier Eric Ospital, 40 ans, qui a repris l'entreprise familiale, fait briller les couleurs de la région. Les Cocottes de Christian Constant, c'est lui. La Cantine du troquet de Christian Etchebest ou Le Comptoir du relais d'Yves Camdeborde, à Paris, encore lui. Ses produits sont sur toutes les cartes et l'artisan est une star que les grands restaurateurs s'arrachent. "On n'est pas partout, seulement chez les meilleurs", plaisante-t-il.
Bien avant que la vague du bio et des anti-OGM ne déferle."De la fourche à la fourchette, nous voulions redistribuer les cartes pour que le paysan vive du fruit de son travail, sans intermédiaires ", dit-il. Avec Montauzer et Mayté, ils ne sont que trois seigneurs à régner sur l'Ibaïona.
Ses jambons, il les sélectionne auprès des éleveurs locaux, les "trois Jean", près de Saint-Jean-Pied-de-Port : Guénard, Léon Larre et Errecart."Ils nourrissent leurs bêtes aux céréales, sans OGM ni antibiotiques, et les abattent tardivement", dit-il.
Deux Lepoa - petites pièces de cochon cru - seul 2 pièces par cochon.
Vendu au profit de la Croix Rouge
Photos non contractuelles