- 2 L.A.S. à Albert Dubeux, 1951. 4 p. in-4, mine de plomb, encre bleue. Lettre pleine d'humour et d'amitié à l'historien et biographe du théâtre Dubeux, Sacha Guitry a la réputation de ne jamais répondre aux lettres : "Et pourtant moi qui me connais bien, je puis vous jurer que je ne suis pas indigne de l'amitié que vous me portez car le sentiment qui m'anime à votre égard est sincère et profond. Non je ne réponds pas aux lettres qu'on m'adresse. Mais celles qui me plaisent, je les relis deux fois. Et c'est ainsi que j'emploie le temps qu'il me faudrait pour y faire réponse. Et puis répondre à une lettre n'est ce pas un peu la jeter au panier?". Lui suggère d'écrire un livre sur le théâtre à Paris sous l'occupation... Il travaille sur un film qu'il avait en tête depuis un an, "La vie d'un honnête homme" : "selon cette phrase de Joseph de Maistre que j'aime tant : Je ne sais pas ce qu'est la vie d'un coquin, je ne l'ai jamais été. Mais celle d'un honnête homme est abominable". Il voudrait qu'il écrive un ouvrage anthologique : "Vous le feriez avec votre culture et ce qu'il y a de cruel en vous. Qui me plait tant. Et combien cela viendrait à son heure. On nous assomme en ce moment avec un tas de gloires soufflées et destinées à éteindre les lumières qui nous sont chères."
- L. A.S. in-16.
- Lucien GUITRY : L.A.S. in-12 4p. À une demoiselle actrice. "J'étais venu après le 4 eme acte dans le foyer pour vous dire à quel point j'étais heureux pour vous..."