Début 1924. 1 p. in-4. Villefranche sur mer", signée "Jean Cocteau. A leur ami Jean Beaux (alias Jean Barois).
"Mon cher Jean Beaux, Sans Raymond la vie est atroce. J'aime tout ce qu'il aimait. Il parlait souvent de vous. J'avais cette photo lumineuse. Le choix, l'ordre des poèmes est de lui. Je vous embrasse. Jean Cocteau".
Les années en compagnie de Radiguet furent très productives pour Cocteau. A la mort de son ami, Cocteau fut anéanti, comme en témoigne notamment la présente lettre. C'est durant son deuil qu'il commença à fumer de l'opium. Joint :
- L.A.S. sur le théâtre, s.d., 4 p. in-12, en-tête de l'Hôtel Vouillemont (Paris), signé Jean Cocteau. Début manquant. Sur la décentralisation du théâtre, qui est essentielle. Il pense "monter Britannicus et tenir le rôle de Néron. C'est un rêve, mais d'autres personnes doivent aimer le théâtre jusqu'au rêve et le projet de Versailles changerait ces rêves en réalité. La décentralisation du théâtre est essentielle... Je suis sûr que tous mes camarades aimeront collaborer à une entreprise de cet ordre et à rendre son prestige à notre théâtre !"
PROVENANCE : Jean Beaux (1901-1981), reporter et écrivain sous le nom de plume Jean Barois (voir lot...).