Châssis n° 11102512001013
- Ligne élégante
- Vrai cabriolet 5 places
- Qualité de fabrication
Les Mercedes de la fin des années 1950 bénéficient du prestige de l'étoile et d'un confort haut de gamme, mais leur dessin commence à dater. Abandonnant définitivement les ailes séparées qui ne sont plus au goût du jour, Mercedes se lance dans la ligne "ponton", qui va évoluer quelques années plus tard, en 1960, avec les berlines 220 dotées des fameux petits ailerons arrière, discrets mais qui marquent l'entrée de Mercedes dans l'ère moderne. Comme toujours chez le constructeur allemand, les versions coupé et cabriolet ne tardent pas à suivre : lors de l'ouverture du musée de Stuttgart, en février 1961, est officiellement présentée la nouvelle 220 SE dont la production a débuté quelques mois auparavant. Par rapport à la berline la ligne s'est affinée, avec une ceinture de caisse basse et une large surface vitrée ; on a même rogné les ailerons arrière pour ne pas rompre la pureté de dessin de la ligne de coffre. A l'intérieur, la nouvelle Mercedes n'a rien à envier à ses devancières, avec une planche de bord en bois, des sièges cuir, une présentation soignée et un équipement très complet. On retrouve ce raffinement sur la version cabriolet, présentée quelques mois plus tard au Salon de Francfort. Elle bénéficie d'une luxueuse capote doublée qui disparaît sous un tendelet lorsqu'elle est repliée. Exclusif par ses qualités, ce nouveau cabriolet l'est aussi par son prix : à 48 000 francs, il vaut quasiment quatre DS 19 Citroën... Véritable réussite esthétique, la carrosserie ne sera pratiquement pas retouchée jusqu'à l'arrêt du modèle en 1971, soit dix ans après son lancement. Seule une calandre plus basse sera introduite en 1970. Sous le capot, le six cylindres à soupapes en tête, souple et endurant, passe de 2,2 litres sur la 220 à 2,5 litres puis 2,8 litres sur les 250 et 280 SE. Dans cette dernière version, il développe 160 ch permettant de flirter avec les 190 km/h, faisant de cette voiture une reine des longues distances, parcourues en tout confort et sans fatigue.
Le modèle que nous présentons a été vendu neuf au Nouveau Mexique. Elle a profité d'un climat clément avant d'être importée en Europe et se présente dans un bon état cosmétique. Repeinte dans sa teinte d'origine, Beige Metal (#462H) avec un intérieur en cuir brun et moquettes assorties, cette version à boîte automatique et autoradio Becker est accompagnée de ses livrets d'origine. Elle est équipée de 4 vitres électriques. Produite à 1 390 exemplaires dans cette version, il s'agit d'une voiture rare, qui représentait à l'époque le haut de gamme Mercedes. Elle en offre donc les prestations, largement au-dessus de la moyenne.
Titre de circulation belge
- Elegant styling
- True 5-seater cabriolet
- High quality engineering
The Mercedes models from the end of the 1950s benefitted from the prestige of the marque and offered a exceptional level of comfort, but the styling was starting to look dated. Dropping the now unpopular separate wings, Mercedes launched the 'Ponton' range, developing it over the next few years. By 1960 these 220 saloons with distinctive rear wings had confirmed Mercedes' arrival in the modern era. As always with this German manufacturer, the coupé and cabriolet versions followed on swiftly, so that when the Stuttgart museum opened in February 1961, the new 220 SE versions were launched, having started production a few months earlier. Compared to the saloon, the styling was more refined, with a low waistline and featuring a large area of glass. Even the rear wings had been pared down to maintain the flow of the boot line. Inside, the new Mercedes was a match for its predecessors, with wooden dashboard, leather seats, well equipped and laid out. The attention to detail was the same with the cabriolet, which was introduced several months later at the Frankfurt Motor Show. It boasted a double-skinned hood which disappeared under a canopy when folded back. Of the highest quality, this new cabriolet also came with a high price : at 48,000 francs, it was worth four DS 19 Citroëns... A great success aesthetically, the body remained almost unchanged during its ten-year lifespan, with just a lowered radiator grille introduced in 1970, the year before it ceased production. Under the bonnet, the engineering of this luxury tourer was of the same high standard. The six cylinder overhead valve engine was versatile and durable, and went from 2.2-litres on the 220 to 2.5-litre, and then 2.8-litre on the 250 and 280SE. In this last version, the 160bhp allowed the car a top speed of 190km/h, providing relaxation and comfort and crowning this car the queen of long-distance driving.
The model offered here was sold new in New Mexico. The car enjoyed a clement climate before being imported into Europe, and is cosmetically in a good condition. Resprayed in its Original Beige Metalic color (#462H) with brown leather interior and carpets, this automatic version with Becker stereo comes with its original manuals and is fitted with 4 electric windows. Just 1,390 examples of this top-of-the-range model were produced, making this a rare and desirable car that has much to offer.
Belgian title