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Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar (1820 - 1910)
Félix Auguste Duvert (1795-1876)
Estimation:
€1,500 - €2,000
Sold :
€1,800

Lot details

Félix Auguste Duvert (1795-1876)
Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche,

signé de l'initiale 'N.' vers le bas à droite

On y joint les portraits-charges de Louis Charles Emmanuel Comte de Coëtlogon (1814-1886), Panthéon Nadar 185 et Louis de Cormenin (1826-1866), Panthéon Nadar 109.
Ensemble de trois dessins
Sans cadres

Comment:
Félix Auguste Duvert
Né à Paris.
Ecrivain et vaudevilliste.
" Celui- là a presque inventé une langue perfectionnée et poétisée depuis par M. Murger… " Monselet.
Soldat, puis employé d'administration, il commence en 1823 à écrire pour le théâtre. Ecrivain fécond, plein de verve et d'esprit, il a écrit le plus souvent en collaboration avec son gendre Lauzanne, avec Xavier et autres, environ cent-soixante pièces. Parmi celles qui ont eu le plus de succès, nous citerons : Heure et malheur, 1831 ; Les cabinets particuliers, 1832 ; Prosper et Vincent, 1833 ; Renaudin de Caen, 1836 ; La laitière et les deux chasseurs, 1837… ; Le marchand de marrons, 1846… ; Le supplice de Tantale, 1850… Son théâtre choisi, avec notice de Sarcey, a été publié 1876- 1878.
Sources : Nouveau Larousse page 903 tome III.

Louis Charles Emmanuel, comte de Coëtlogon
Né à Paris.
Officier et administrateur.
Elève de l'Ecole Spéciale militaire de Saint-Cyr, il prend rang dans l'armée en 1834, avec le garde sous-lieutenant et donne sa démission en 1840. Il se trouve en Algérie en 1847, et prend part en amateur, à l'expédition de la Kabylie. Il publie dans les journaux un assez grand nombre de romans, nouvelles et contes en vers, ainsi qu'un Voyage en Algérie, 1848. Nommé sous-préfet de Bressuire en 1849, il administre depuis 1853, les préfectures de l'Ain, de la Haute-Vienne et du Loiret. Officier de la Légion d'honneur en 1861.
Sources : Vapereau, page 418.

Louis de Cormenin
Né à Paris.
Ecrivain.
Fils du célèbre pamphlétaire Timon de Cormenin, Louis de Cormenin s'associe avec Maxime Du Camp pour relancer la Revue de Paris au début du second Empire.
" .. sa facilité de travail était extrême et dépassait celle dont Méry était si vain ; c'était en quelque sorte une improvisation dont la source était toujours prête à jaillir ; il lui fallait deux heures à peine pour faire ces feuilletons dramatiques de la Presse que Théophile Gautier signait ou qu'il signait lui- même. La première phrase seule lui coûtait et souvent on devait la lui indiquer ; il disait " Je suis comme les siphons, j'ai besoin d'être amorcé…
De tous les jeunes hommes se destinant aux lettres que j'ai connus vers la vingtième année, c'est lui avec Flaubert, dont l'avenir semblait le moins douteux… Sur nous tous il possédait un avantage inappréciable : il avait un nom connu. C'est précisément cet avantage, c'est précisément ce nom qui l'arrêtèrent et le condamnèrent à une réserve dont il prit l'habitude et dont il ne voulut plus sortir… " In : Souvenirs littéraires- Maxime Ducamp.

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