Estimation:
€1,500 - €2,000
Sold :
€1,740
Lot details
François Louis Lanfant ou Lenfant De Metz (1814-1892)
Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche,
signé de l'intiale 'N.' en bas à droite et en bas à gauche.
On y joint aussi les portraits-charges de Paul Henrion (1819-1901) et de Jean-Baptiste Raymond Julien Lemer (1815-1893), Panthéon Nadar 125.
Ensemble de trois dessins
Sans cadres
Comment:
François Louis Lanfant ou Lenfant De Metz
Né à Sierck (Moselle), mort au Havre.
Peintre de sujets religieux, compositions animées, scènes de genre, peintre à la gouache, dessinateur.
Elève d'Ary Scheffer. Il part en Afrique et prend part à la campagne d'Algérie du général Bugeaud et du Duc d'Aumale. Libéré en 1842, il est engagé comme dessinateur par le naturaliste suisse Agassiz. Il effectue un voyage de Naples à Mulhouse. Il crée un atelier, boulevard des Italiens à Paris, il a pour élève mademoiselle Ségalas, fille du chirurgien de Napoléon III. Il réside en Angleterre puis à Barbizon. En 1868, il se rend à Rennes où il rencontre Gustave Courbet ; ils sont tous les deux à Trouville. Lanfant de Metz prend le bateau pour le Havre, il y retrouve une ancienne compagne comédienne, et décide alors de s'établir définitivement dans cette ville, vendant ses œuvres aux riches commerçants.
Il expose au Salon de Paris entre 1843 et 1866, présentant entre autres : Romulus attaque et bat les Sabins, 1843 ; Les jardins publics sous Louis XV, 1845 ; Une bouquetière sous la Régence, 1846 ; Le nouveau seigneur et le vieux vagabond, et La fiancé du village, 1847 qui lui vaut une médaille d'or. Une rétrospective de son œuvre a lieu au musée du Havre en 1926.
Il est essentiellement le peintre de sujets de genre observés dans le monde des enfants, petits gamins espiègles à la maison, dans les écoles maternelles, les rues, parfois accompagnés d'animaux ; petites scènes dont le style rappelle celui de Louis-Léopold Boilly. On lui doit un sujet religieux, une Sainte Barbe, peinte à Rennes en 1868. Lanfant de Metz traite aussi les tableaux familiers du paysage parisien, avec l'animation de ses petits métiers. Le succès de ces sujets dont les amateurs ornaient les murs de leurs demeures incite souvent l'artiste à les exécuter par paires, plus aptes à compléter le décor d'une pièce. L'œuvre des dernières années de l'artiste est vulgarisée par la lithographie en couleur.
Sources : Bénézit page 234 tome VIII.
Paul Henrion
Né à Paris.
Compositeur de romances et de chansonnettes. Il en a écrit environ 1200 dont certaines eurent un grand succès. Il a écrit notamment : Une rencontre dans le Danube, théâtre lyrique 1854 ; La Tour ; Le muletier ; Si loin, la Manola. Il a aussi écrit et composé sous le pseudonyme de Henri Charlemagne.
Jean Baptiste Raymond Julien Lemer
Né à Rochefort.
Ecrivain.
D'abord clerc de notaire et d'avoué, puis employé au ministère de la marine en 1841, il se consacre à la littérature à partir de 1844. Après avoir collaboré à la plupart des petits journaux de mode et de théâtre, il s'essaye en 1848 au journalisme politique dans : La Liberté, Le Courrier français, La Semaine… Il a dirigé la Librairie Centrale et a publié : Manuel de l'exposant, 1849, les Poètes de l'amour, 1850, les Lettre d'amour, 1852…, Paris au gaz, 1861. Lemer a écrit sous les pseudonymes de J. Raymond, Bachaumont, Raymond de Lerne.
Né à Sierck (Moselle), mort au Havre.
Peintre de sujets religieux, compositions animées, scènes de genre, peintre à la gouache, dessinateur.
Elève d'Ary Scheffer. Il part en Afrique et prend part à la campagne d'Algérie du général Bugeaud et du Duc d'Aumale. Libéré en 1842, il est engagé comme dessinateur par le naturaliste suisse Agassiz. Il effectue un voyage de Naples à Mulhouse. Il crée un atelier, boulevard des Italiens à Paris, il a pour élève mademoiselle Ségalas, fille du chirurgien de Napoléon III. Il réside en Angleterre puis à Barbizon. En 1868, il se rend à Rennes où il rencontre Gustave Courbet ; ils sont tous les deux à Trouville. Lanfant de Metz prend le bateau pour le Havre, il y retrouve une ancienne compagne comédienne, et décide alors de s'établir définitivement dans cette ville, vendant ses œuvres aux riches commerçants.
Il expose au Salon de Paris entre 1843 et 1866, présentant entre autres : Romulus attaque et bat les Sabins, 1843 ; Les jardins publics sous Louis XV, 1845 ; Une bouquetière sous la Régence, 1846 ; Le nouveau seigneur et le vieux vagabond, et La fiancé du village, 1847 qui lui vaut une médaille d'or. Une rétrospective de son œuvre a lieu au musée du Havre en 1926.
Il est essentiellement le peintre de sujets de genre observés dans le monde des enfants, petits gamins espiègles à la maison, dans les écoles maternelles, les rues, parfois accompagnés d'animaux ; petites scènes dont le style rappelle celui de Louis-Léopold Boilly. On lui doit un sujet religieux, une Sainte Barbe, peinte à Rennes en 1868. Lanfant de Metz traite aussi les tableaux familiers du paysage parisien, avec l'animation de ses petits métiers. Le succès de ces sujets dont les amateurs ornaient les murs de leurs demeures incite souvent l'artiste à les exécuter par paires, plus aptes à compléter le décor d'une pièce. L'œuvre des dernières années de l'artiste est vulgarisée par la lithographie en couleur.
Sources : Bénézit page 234 tome VIII.
Paul Henrion
Né à Paris.
Compositeur de romances et de chansonnettes. Il en a écrit environ 1200 dont certaines eurent un grand succès. Il a écrit notamment : Une rencontre dans le Danube, théâtre lyrique 1854 ; La Tour ; Le muletier ; Si loin, la Manola. Il a aussi écrit et composé sous le pseudonyme de Henri Charlemagne.
Jean Baptiste Raymond Julien Lemer
Né à Rochefort.
Ecrivain.
D'abord clerc de notaire et d'avoué, puis employé au ministère de la marine en 1841, il se consacre à la littérature à partir de 1844. Après avoir collaboré à la plupart des petits journaux de mode et de théâtre, il s'essaye en 1848 au journalisme politique dans : La Liberté, Le Courrier français, La Semaine… Il a dirigé la Librairie Centrale et a publié : Manuel de l'exposant, 1849, les Poètes de l'amour, 1850, les Lettre d'amour, 1852…, Paris au gaz, 1861. Lemer a écrit sous les pseudonymes de J. Raymond, Bachaumont, Raymond de Lerne.
