- ADAPTATION. 2 p. in-4, [ca 1954] signées, écriture très fine, ratures. Ses impressions sur l'adaptation de la pièce de théâtre d'Arthur Miller, "Les Sorcières de Salem" : "Mais comme le théâtre est un art un peu frustre, j'imaginais que de légers gauchissements d'expression pouvaient suffire à transporter d'un continent à l'autre le contenu d'une réalité dramatique. J'ai compris mon erreur quand j'ai commencé mon travail sur Les Sorcières de Salem" Il résume la pièce, le fermier séduit par la servante en 1690 : "[Le fermier] est comme drapé dans la bannière étoilée et le public le coeur gonflé de tendresse et de fierté, le dévore déjà des yeux. En face de ce prestigieux ancêtre, la fille qui s'est donné à lui avec tant de ferveur n'est plus q'une petite salope qui vient ternir l'aube glorieuse des U.S.A. Pire elle est l'image haïssable du péché..."
- FESTIVAL INTERNATIONAL. [ca 1955] 1 p. in-4 signée. Critique sur le Festival International de Théâtre, "Alors qu'à l'étranger, le théâtre est généralement considéré comme un moyen d'éducation et traité comme tel, il semble que chez nous, il soit regardé comme une tare nationale, dont la suppression doit faire suite tout naturellement à la fermeture des bordels..." Il a une vision très en avance, un rien politique : " Dans le théâtre comme dans d'autres domaines, les grandes résolutions de l'Etat Français seront inspirées par l'étranger..."
- FRANCE-IRLANDE. 1 p. in-8 carré. s.d. Sur les chevaux irlandais, il ne peut que constater la souffrance des animaux par l'homme et sur les autres hommes... "Il semble que dans notre drôle de monde actuel, la sensibilité, la pitié, la charité, se développent en même temps que la cruauté et parfois dans un même groupe ou une même personne."
- 4 L.A.S. : 1 p. in-8, 1957, au directeur de Arts, suite à un article sur la pièce de Jean Anouilh, "Pauvre Bitos" il s'élève contre les coupures dans son texte et l'interprétation faussée volontaire : " vous me présentez ensuite comme un furieux anarchisant, sapant systèmatiquement toutes les doctrines, tous les idéaux. Quels idéaux, monsieur ? Ceux de MM. Pinay, Faure...?"
- 1 p. in-12, 1954, 1 p. in-12, 1958, demande à André Parinaud de parler du livre de Luce Gaudeau, "La coupable". 1 p. in-12, 1957.