Carrosserie Pininfarina
Châssis no. 3723GT
Moteur no. 3723GT
Destinée à assurer une position forte à Ferrari sur un segment de marché déjà occupé par les concurrents Aston Martin et Maserati, la 250 GTE 2+2 est vue pour la première fois sous forme de prototype aux 24 Heures du Mans 1960, en tant que voiture de directeur de course, et fait sa première apparition mondiale officielle au Salon de Paris de la même année. Les quatre places ont existé chez Ferrari avant la 250 GTE - Ghia, Visitant et Vignale ayant tous produit des modèles " 2+2 " dans les années 1950 - mais ces tentatives ont été compromises par l'utilisation d'un châssis ne prenant pas le passager en considération et ont reçu un succès plus que mitigé. La collaboration étroite entre Ferrari et Pininfarina dans la conception de la première quatre places de série de Maranello a assuré que de telles critiques ne soient pas renouvelées à propos de la 250 GTE.
Avec 2 600 mm d'empattement, le châssis multi-tubulaire était semblable à celui du coupé 250 GT " notchback " conçu par Pininfarina - le plus grand succès commercial de Ferrari à l'époque - et 200 mm plus longs que celui de la 250 GT SWB de la même époque. Malgré un moteur avancé de 200 mm et la surface des deux places arrière élargie de 38 mm, la carrosserie, bien que plus longue, gardait les proportions classiques d'un modèle Pininfarina. La suspension avant indépendante, un axe arrière vivant, des freins à disque et une boîte de vitesse manuelle à quatre vitesses avec overdrive complétaient les spécifications de base, pendant que le compact moteur V 12 Tipo 128E conçu par Colombo développant 243 chevaux assurait qu'il n'y ait aucune réduction de performance malgré le gain de poids inévitable. La vitesse de pointe était d'environ 225 km/h, et pour l'anecdote, le pilote d'essai Phil Hill accompagné de deux passagers, était parvenu à atteindre les 160 km/h départ arrêté puis de stopper en 25 secondes, une performance extraordinaire pour une voiture de tourisme presque entièrement chargée.
La 250 GTE a connu trois séries successives, dont les changements résident principalement dans la disposition des éclairages avant et arrière, jusqu'à l'arrêt de la production en 1963, et, au terme de 950 voitures vendues, il est le modèle Ferrari le plus populaire et le plus grand succès commercial de la marque à ce jour.
Cette Ferrari 250 GTE a été livrée neuve en France, par la Franco Britannic, à son premier propriétaire, M. Roussel, fondateur des célèbres laboratoires Roussel. Elle fut commandée à l'époque dans sa livrée noire avec intérieur en cuir beige, combinaison rarissime à l'époque et d'une élégance absolue.
En 1963, M. Favre, également propriétaire des Laboratoires pharmaceutiques éponymes rachète cette GTE au premier propriétaire, gardant la même immatriculation. En 1969, on retrouve la Belle sous l'immatriculation 339 ME 21 et, par la suite, sur la Cote d'Azur. La voiture a été rachetée depuis peu par un parisien avant de bénéficier d'une restauration très importante dans les meilleures officines italiennes. L'intérieur est tendu de cuir beige refait à neuf, les moquettes sont sublimes, chaque détail a été revu, quant à la peinture et au travail de tolerie, ils ont été réalisés avec la plus grande qualité. Les pare-chocs, entourages de phares, tout a été rechromé.
Il est certain que nous sommes en face d'une automobile pour maniaque, venez l'admirer, elle ne pourra que vous épatez au vue de la qualité de la restauration.
Intended to extend Ferrari's appeal to a sector of the market already contested by rivals Aston Martin and Maserati, the 250GTE 2+2 was first seen in prototype form at the 1960 Le Mans 24-Hour Race, where it served as the Race Director's car, and had its official world premiere later that year at the Paris Salon. There had been four-seater Ferraris before the 250GTE - Ghia, Touring and Vignale all producing '2+2' designs in the 1950s - but these attempts had been compromised by the necessity of using a chassis not conceived with passenger carrying in mind and were deemed less than entirely successful. Close collaboration between Ferrari and Pininfarina in the design of Maranello's first series-production four-seater ensured that no such criticism could be levelled at the 250GTE.
At 2,600mm in the wheelbase, the multi-tubular chassis was similar to that of the Pininfarina-designed 250GT 'notch-back' coupé - the most commercially successful Ferrari of its day - and 200mm longer that the contemporary 250GT SWB's. Moving the engine forward by 200mm and widening the rear track by 38mm made room for two rear seats in a bodyshell which, despite its increased length, retained Pininfarina's customary classical proportions. Independent front suspension, a live rear axle, all-round disc brakes and a four-speed manual/overdrive gearbox completed the basic chassis specification, while the compact, Colombo-designed Tipo 128E outside-plug V12 engine's 240bhp ensured that there was no reduction in performance despite the inevitable weight gain. Top speed was within a whisker of 140mph, while one example, driven by Ferrari works driver Phil Hill and carrying two passengers, accelerated from a standstill to 100mph and back to rest in 25 seconds, a staggering achievement for an almost fully laden Grand Tourer.
The 250GTE progressed through three series, changes being confined mainly to the front and rear lighting arrangements, before production ceased in 1963, by which time 950 cars had been sold, making the this the most popular and commercially successful Ferrari to date.
This particular 250 GTE has been delivered new by the Franco Britannic in France to its first owner, M. Roussel, Head of the French famous Pharmaceutical Laboratories Roussel. It has been black with beige interior, a rare and so elegant colour combinaison. The car is bought by another Laboratory owner, M. Favre, keeping the same registration plate number. We find the car in the next years on Cote d'Azur. It has been bought recently by a Parisian who decided to restore the car by the best professionals in Italy. The interior has been fully refurbished, in beige leather original colour, the carpets are new, the paintjob is superb and all the chromes have been redone.
It is certain we are in front of an exceptional example with a high quality restoration.