Signée "M. de Rabutin Chantal", 4 janv. 1687, [à son homme d'affaires, Jean d'HERIGOYEN] ; 3 pages et demie in-4. Elle lui souhaite une bonne année et "que vous ne vous repantiez point davoir pris la ferme du Buron". Elle est mécontente de " la continuation de la mauvaise foy de La Jarye, cela me fait repantir de mes bontés [...]. Vous devez au moins avoir retenu au Buron, le contenu du memoire des meubles quils vous ont donné [...] cela servira aumoins à vous coucher quand vous irez". Son fils lui conseille de faire arrêter La Jarye pour les 1300 francs qu'il lui doit, et elle charge Herigoyen de "faire saisir les heritages de La Jarye, et ceux de feu La Bigotaye qui estoit fermier avec luy de ce bail finy en 80". Elle lui remboursera tous ses frais et lui donnera pour sa peine "vint cinq frans par mil frans" sur les baux de 1686 et "tout le reste du compte de 1680 [...] Je parleray aux banquiers quand vous aurez ramassé quelque some assez considerable pour me la faire tenir [...] ainsy travaillez mon amy plus je recevray, et plus vous recevrez aussy. Je suis afligée de votre voyage de Vannes, toutes mes affaires seront languissantes pandant ce temps la"...
BIBLIOGRAPHIE : Pléiade, t. III, p. 268, n° 948.