Certaines signées "Julio", 48 p. de formats divers.
- 20.5.1924, 6 p. La lettre que Bounoure lui a écrite est "la plus belle lettre sur L'Homme de la pampa [qui vient de paraître], la plus riche, la plus dense, et, laissez-moi vous le dire, la seule qui m'ait appris à mieux connaître mon livre et mon héros…". Michaux, Jouhandeau, Max Jacob et d'autres réclament sa présence à Paris. / - 27.1.1926, 6 p. Répondre à une lettre de Bounoure demande beaucoup de bravoure, mais il se lance. Nouvelles de leurs amis communs, Jouhandeau ("Il souffre d'un peu de dépression et de sauvagerie. Celle-ci surtout est à Paris une bien incommode maladie… Je soupçonne aussi notre ami d'être amoureux : un amour impossible, naturellement"), Max Jacob ("Il est arrivé flanqué de deux prêtres et d'un jeune homme", qui lisent les revues de littérature), de Domingo y Segoura et de Duhamel. / - 10.2.1927, 4 p. Le temps frais de Marseille lui fait envier Beyrouth, la beauté du Sahara, les Oasis du Sud. Nouvelles des amis : "Max Jacob est toujours à Saint-Benoît où il peint, à ce qu'on dit, plus qu'il n'écrit. Jouhandeau ne voit plus personne et travaille toujours beaucoup. Il travaille à un nouveau roman et donnera bientôt un recueil de poèmes aux Cahiers du Sud…" / - 1er.9.1925, 3 p., avec poème a.s. "Rencontre", de 14 vers, envoi à Bounoure. A propos des épreuves de "Gravitations" relues par Bounoure et de ses "très utiles" corrections, des vacances. / - 6.5.1928, 6 p. Longue lettre élogieuse sur l'étude publiée par Bounoure ("Je vais vous dire ce qui m'a frappé le plus dans ces pages (Ne faites pas ce geste gêné. Je sais que vous êtes de ceux que les remerciements agacent. Mais ne me demandez pas non plus d'être ingrat)… Tous cela est prodigieux de pénétration"). / - 9.6.1928, 4 p. "Ces pages magnifiques m'obligent à faire mieux, à mieux me rassembler, à donner le jour au meilleur de moi-même…" Attendent l'avis de Paulhan sur l'étude de Bounoure, nouvelles de ses prochains voyages en Orient. / - 23.10.1928, 3 p. A rencontré Paulhan ("La poésie est souvent notre sujet de conversation. Nous parlions notamment de Salmon […]. C'est, pensions-nous un des rares poètes contemporains qui comptent."). Cassou veut "parler" dans la NRF d'une plaquette sur Paul Valéry, "mais Paulhan préfère que vous vous occupiez seul de la poésie à la NRF. Comme je le comprends !" / - 2.3.1931, 4 p. A propos de la lumineuse étude de Bounoure sur Claudel. "Sans parler de votre talent et de votre intuition en ces matières qui frappe dans vos pages, c'est que vous ne parlez pas seulement d'un poète, vous ne perdez jamais de vue la poésie ni toute la carte poétique…" Nouvelles des enfants. / - 25.4.1936, 2 p. Voyage à Montevideo, spectacles à Paris. "Mon cher ami Bounoure, que devienne vos poèmes ? Il est vrai que vos critiques font place à la poésie, à votre poésie. Mais je suis sûr que vous avez des vers, des versets dans vos tiroirs. On ne s'intéresse pas tant à la poésie quand on n'en écrit pas soi-même…" / - 5.6.1954, 3 p. Belle lettre sur le style de Bounoure, "la tendresse", la "délicate précision" de ses critiques. Le citer, ce serait "faire rougir l'encre de ma plume". / - 6.1.1956, 2 p. Malgré une meilleure santé, craint de ne pouvoir aller en Egypte "cette année, et l'an prochain j'aurai, dit-on, un an de plus…" / - S.d., 4 p. G.B. lui a fait connaître les vers de Schehadé ("Il y en a que j'aime beaucoup, et qui sont certainement d'un poète"), qu'il envoie à Paulhan par courrier spécial. Joint :
- 1 Brouillon de G. Bounoure à Pilar Supervielle, à propos de la mort de Jules. / - 26.6.1960, papier de deuil, de Pilar S. à G. Bounoure. "Julio vous aimait vous, d'abord, et votre œuvre de critique, qu'il mettait au dessus de tous…" / - S.d., de P.S. à Mme Bounoure, 2 p. Se réjouit de les revoir.