9 p. de formats divers, dont 1 carte postale ; joints : 2 brouillons de lettres de G. Bounoure :
- Brouillon de l.a.s. de G. Bounoure, s.d. [1953-1955], 2 p. A propos de la lecture de Marbres : "J'aime tant ce livre que j'en ai deux exemplaires, l'un en Orient, l'autre en Extrême Orient…" A propos de sa méthode de travail : écrit ses critiques à partir de "ce que j'ai écrit au Caire sur mille petits papiers insérés dans les beaux livres dont vous me fîtes présent…" / - S.d. [avr. 1955], 1 p. in-8 r/v. A l'invitation de Bounoure, ils se rencontreront au Gezira Palace du Caire. / - 18 avril 1955, 1 p. in-8 r/v, écrite à bord du bateau qui du Caire le ramène en France : petite tempête au large de la Crête : "ce qu'il fallait pour bien marquer le côté déchirant de ce départ". "Quelle pitié que ce voyage soit déjà presque fini, et que je regrette d'être loin du Caire et de vous tous !" Espère revoir Bounoure quand il viendra à Paris. / - 15 juin 1955, 1 p. in-8 r/v. Cherche un recueil introuvable : "ce livre, comme tous ceux qui ne se vendent guère, doit être déposé sous un hangar lointain, exposé à la pluie et aux rats - il fait bien cela, n'est-ce pas, pour donner aux poèmes leur vertu, leur attrait aux yeux des bibliophiles : la rareté !" Conseille la lecture du "Soleil" de Ponge : "le plus neuf et le plus beau poème français que l'on ait vu depuis bien longtemps… Il est incroyable, et triste que si peu de gens s'en soient aperçus". Evoque Ponge, Jabès, Bona, et attend l'étude de Bounoure sur Rimbaud. / - 18 juin 1955, à Odile Bounoure, 1 p. in-8 r/v. Honteux de répondre si tard à sa correspondante : il n'est pas épistolier, et "la vie à Paris est tellement pressante, que le temps manque pour toutes les petites choses simples, naturelles et plaisantes". Evoque Audiberti, espère des retrouvailles et n'ose espérer la venue de Schéhadé. / - 21 juillet [1955], à Odile Bounoure, 1 p. in-4. N'ayant pas pu voir Bounoure, souhaite lui envoyer en Egypte ses livres qu'il vient de retrouver. / - 25 sept. 1958, carte postale. Demande à Bounoure d'aller se procurer de sa part "Astynax" chez son éditeur, et recommande la lecture du dernier Octavio Paz paru, orné par Bona. / - Sept. 1958, de Bounoure à Mandiargues, 1 p. in-4 r/v, brouillon d'une longue lettre poético-critique concernant Astynax : "… Quelque chose d'élémentaire, de sauvage, d'inhumain (et qui pourtant est vôtre) se met à vivre à l'appel de vos poèmes…".