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LAMBORGHINI Miura P 400 S - 1969 N° de série : #4124 Moteur : #2266, douze cylindres en V à 60°, central arrière, transvers...
LAMBORGHINI Miura P 400 S - 1969 N° de série : #4124 Moteur : #2266, douze cylindres en V à 60°, central arrière, transvers...
Estimate:
€220,000 - €280,000
Sold :
€314,000

Complete Description

LAMBORGHINI
Miura P 400 S - 1969

N° de série : #4124
Moteur : #2266, douze cylindres en V à 60°, central arrière, transversal
Alésage-course : 82 mm x 62 mm
Cylindrée : 3 929 cm3
Distribution : double arbre à cames en tête par rangée de cylindres
Alimentation : quatre carburateurs Weber triple corps Weber 40 IDL-3L
Puissance maximum : 370 ch DIN à 7 700 tr/mn
Boîte de vitesses : mécanique à cinq rapports + M.A.
Châssis : coque autoporteuse, caissons en tôle d'acier ajourés et soudés
Carrosserie : berlinette dessinée par Marcello Gandini
Suspensions : roues indépendantes à l'avant et à l'arrière
Empattement : 2 500 mm
Poids à sec : 1 050 kg
Freins : hydrauliques à disques sur les quatre roues de marque Girling
Roues : en alliage léger à fixation centrale, de 15" de diamètre, de marque Campagnolo
Nombre de voitures construites : 140 exemplaires de novembre 1968 à décembre 1971

Ferrucio Lamborghini prétendait toujours qu'il n'était pas intéressé par la course automobile et qu'il ne construirait jamais une voiture de course.
Pourtant, lorsqu'il présenta sur son stand au salon de Turin en 1965, le châssis de la future Miura, tout le monde fut persuadé qu'il avait changé d'avis : l'assemblage de caissons en tôles acier ajourés et soudés, ne pouvait, dans l'esprit des spectateurs, que préfigurer un modèle de compétition. Ce châssis avait été construit par Giampaolo Dallara, Bob Wallace et Paolo Stanzani, en dehors de leur temps de travail, sans en parler à Ferrucio. Ils espéraient lui faire changer d'avis quant à la course. Ils lui montrèrent leur oeuvre en novembre 1964 et il fut enthousiaste : ce serait une voiture d'exposition.
Il confia la réalisation de la carrosserie à Bertone chez qui le jeune styliste, Marcello Gandini, fut chargé du projet. Ces hommes produisirent une des plus fantastiques voitures de sport jamais imaginées. Elle attirait l'oeil et l'attire toujours plus qu'aucune automobile ne l'a jamais fait. Ferrari et son carrossier préféré, Pininfarina, recherchaient la rigueur, le classicisme et accordaient beaucoup d'importance aux études aérodynamiques. Bertone, avec Gandini, laissait libre cours à l'inspiration.
Mis au point par Bob Wallace sur les petites routes du nord de l'Italie, le prototype 0509 fut détruit. Trois autres voitures furent testées avant que Bertone et Wallace ne trouvent une solution pour réduire la chaleur et le bruit dans l'habitacle, alors que les commandes affluaient. La première voiture, châssis n° 0979, vendue à un client, fut livrée en mars 1967. Le nom de la voiture venait d'un très fameux éleveur de taureaux de combat : Don Eduardo Miura, magnifié par Hemingway. Elle fut remplacée par la 400 S dont le premier exemplaire (n° 3919) sortit des chaînes le 29 janvier 1969. Elle avait vingt chevaux de plus et la dernière évolution, la Miura SV, apparut en 1971, en ajoutait quinze.



La voiture présentée est une Miura P400 S sortie des usines Lamborghini le 2 juillet 1969 et livrée neuve à son premier propriétaire via l'importateur français Paris Monceau automobiles.
C'était la 393e Miura construite et elle avait été commandée dans une teinte orange typique de la marque, intérieur en cuir bleu.
Le propriétaire actuel l'acheta en 1986 chez Edmond Ciclet qui la démonta et fit traiter le châssis chez Aerospatiale, par un procédé à bombardement électrochimique, dans le but de protéger et de renforcer la structure. La carrosserie fut ensuite envoyée en Italie chez le restaurateur agréé par l'usine, Battaglia Bolognesi à Ferrara. Les éléments de carrosserie furent remplacés par des neufs tandis que la sellerie en cuir noir fut confiée aux établissements Paratelli.
La mécanique fut entièrement refaite, tout comme le circuit électrique et le système de refroidissement, amélioré par l'adjonction d'une turbine facilitant la circulation d'eau.
D'après son propriétaire, la voiture ne totalisait alors que 10 000 km d'origine.
Le compteur affiche aujourd'hui 53 000 km, mais ce compteur n'est pas celui d'origine, l'ancien fonctionnant mal.
En réalité, depuis cette réfection totale, la voiture n'a parcouru que 50 km.
Il est rare de rencontrer une Miura dans un état neuf comme la voiture présentée, d'autant plus rare que celle-ci n'a eu que trois propriétaires dans sa vie, tous parisiens.
C'est l'un des plus beaux exemplaires que nous ayons vu et essayé.
Don Eduardo Miura a disparu, comme Ferrucio Lamborghini, il y a quelques années, hommage leur soit rendu, car jamais une automobile n'a aussi bien porté son nom.
Les taureaux Miura font la différence entre les toreros élégants et les braves, comme la voiture du même nom fait un choix entre les pilotes et les autres. Les hommes qui participent à une Miurada savent qu'ils vont passer une après-midi difficile. C'est le cas avec une Lamborghini Miura, car ce n'est pas une voiture édulcorée, aseptisée et, comme le taureau de Don Eduardo, elle ne pardonne pas grand chose, et, de ce fait, c'est une automobile extraordinairement attachante, pour tout dire romantique.

Carte grise française
This Lamborghini Miura is a P400 S model delivered by the factory on July 2, 1969, to its first owner by the French importer Paris Monceau Automobiles.
It is the 393rd Miura built. It had been ordered with an orange finish typical of the marque with blue leather interior.
The present owner bought it in 1986 from Edmond Ciclet who dismantled the car. The chassis underwent a treatment by an electro-chemical process in order to give it better protection and strengh. The body was then sent to Italy at the factory-approved restorer, Battaglia Bolognesi at Ferrara. Body parts were replaced by new ones while the black leather upholstery was done by Stabilimenti Paratelli.
The mechanical part was completely rebuilt as the electrical and cooling systems with the addition of a special turbine to accelerate the water flow. According its owner, the car had clocked at the time only 6 000 miles from new. The mileage recorded amounts now to about 33 000 miles but the trip recorder is not the original one which was defective. Fifty miles only had been recorded since the restoration.
A Miura in this condition is a rare beast and this one had only three owners in its whole life. This is one the best and most beautiful Lamborghini Miura we have ever seen and tested.

French reg.

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