CINQ SEMAINES EN BALLON. 1867. (août). Aux bouquets de roses du 2ème type, le dos semé d’étoiles Un volume in-8, (275 x 185 mm), format adopté, en cette année 1867, pour tous les volumes simples à paraître jusqu’à la fin de la collection, marquée par les deux parutions de 1910. Soit un total de 34 titres dans ce gabarit, plus mince et dans ce format, légèrement moins haut que dans les volumes doubles. 267 pages pour celui-ci imprimé par Bonaventure (tout court), voyez sa mention au verso du faux titre. Daté 1867 au titre. Cette deuxième édition illustrée, (Riou et de Montaut), sensiblement différente de la première, (notre n°1 ci-dessus) est en partie originale : non seulement le texte est modifié par endroits, mais 27 nouvelles illustrations, (du seul Riou), sont venues s’ajouter, créant une situation complexe dont le passionnant décryptage a inspiré, voilà déjà quelques décennies (!), Bottin et Gondolo, précocement à l’œuvre, et, emboîtant le pas, tel ou tel scoliaste récent, tous rivalisant de conscience professionnelle et de minutie. Et c’est précisément à l’occasion de cette édition augmentée dont l’intérêt pour le bibliophile s’avère considérable, que « Cinq semaines » trouve son format définitif en volume simple, qui restera invariable jusqu’à la fin de la maison Hetzel, en 1914. Deuxième cartonnage, donc, au sein de la longue chaîne des « Cinq semaines », sous une percaline violine peu commune, inédite en vente publique que je sache, dotée de somptueuses gardes peigne, le dos bien galbé, les ors irréprochables, les coiffes souples et bien respectées, le deuxième plat n’étant pas en reste avec son abondante décoration à froid. Bref outre son extrême rareté, un exemplaire des plus séduisants. Seule ombre au tableau, dans le contexte d’un intérieur absolument blanc, l’apparition inopinée, de la première page du cahier 21 jusqu’à la dernière du 22, soit de 161 à 168 incluses, de rousseurs épisodiques, plutôt supportables à mon sens, mais, pour sa qualité générale et sa couleurs peu commune, un spécimen exceptionnel, et le plus attrayant passé sous mes yeux en près de quarante ans.