ÉMILE VERHAEREN (1855-1916) poète belge. 9 L.A.S. et 2 L.S., 1907-1909 et s.d., à Maximilien Luce ; 24 pages in-8 ou in-12, qqs adresses. [Ostende 7 juin 1907], carte dressée à Luce, chez Van Dongen à Rotterdam, pour regretter de ne pas être à Bruxelles au début de juillet… [Saint-Cloud 13 mars 1909] : « Oui, je te ferai une courte préface, avec joie »… – Il se retape à Spa. « Lugné m’a fait écrire par Maeterlinck pour me redemander, avec une nouvelle insistance, mon drame », mais Verhaeren veut savoir « si oui ou non, il était apte à monter convenablement ma machine. Je l’ai fort travaillée & retravaillée, ces derniers temps »… [Blankenberghe], il le remercie des croquis ; la fièvre le laisse en repos… [Amiens], admiration pour la cathédrale d’Amiens. « Et puis, quels beaux Puvis au Musée »… – Il a eu « de la besogne par marées » ; il remercie pour « le portrait de l’incendiaire » ; il a du mal à lever de l’argent pour « la Sociale », et a déjà beaucoup tapé ses amis ; « Théo & Signac sont en Hollande. Moi je buche un nouveau bouquin »… – « La bonne surprise que Vandevelde m’a faite en m’apportant le médaillon du père Pissaro »… Il évoque son séjour en Hollande : musées, cabinets d’estampes, « une fête parfaite » ; il parle notamment des Vermeer... – Il a passé à Deman les lithographies de Luce ; le « brave Théo » [Van Rysselberghe] a « fort travaillé & a fait un aigu portrait de Signac marin »… Etc. On joint une enveloppe à l’adresse de Luce chez Pissarro à Éragny-sur-Epte ; et 5 L.A.S. de Marthe Verhaeren à Luce, 1914-1931 et s.d., intéressantes (11 pages formats divers).