Manuscrit, 4 pp. [361 x 235 mm] + 2 pp. [255 x 185 mm], écriture large, grands caractères à l'encre noire sur recto seulement. Sous chemise en papier à l'entête de la Chambre des Députés de la République Française, intitulé : "Notes de son discours, interpellation sur la politique générale du cabinet Combes. Ouverture de la législature de 1902". Ces notes synthétisent les paroles que le Socialiste tint à l'occasion de son interpellation à la session d'ouverture de la Chambre des députés en 1902. Il se montre enthousiaste sur les conditions idéales qui permettront à la majorité d'accomplir ses objectifs ("dans un an tout cela pourra être fait si sagesse et méthode. Conditions favorable : majorité Sénat"), et envisage les réformes à venir : "forte de cet élan majorité abordera d'autres réformes : séparation Eglise et Etat, Impôt sur revenu." Là pointe le combat pour la séparation de l'église et de l'Etat (décembre 1905) sous le gouvernement Combes. On retrouve les intérêts progressistes de Jaurès : retraites ouvrières, la propriété individuelle, la liberté menacée, le mouvement syndical, etc. "C'est parce que notre idéal est dans le sens de la vie que nous pouvons réaliser notre idéal…", dit-il encore en fin de discours. Joint :
- P. NADAR, PHOTOGRAPHIE DE JAURES.