Eugène DELACROIX. L.A.S., 9 janvier [1837], à M. de Broë, conseiller à la Cour de cassation ; 2 pages in?8, adresse. Charmante lettre. « Vous êtes bien excellent, Monsieur, de vous rappeller un homme qui a toutes les apparences les plus insignes d’un homme qui négligerait ses amis. C’était bien à moi à vous donner signe de vie : je n’ose dire pour m’excuser que j’ai travaillé près de deux mois de suite véritablement malade ; ce qui fait qu’à peu près débarrassé du travail, la fatigue m’a surmonté et accablé tout à fait. Je prendrai ma revanche »… Il est heureux que sa convalescence se confirme, et espère avoir le plaisir de le revoir bientôt. Il ajoute : « J’ai déjà goûté les délicieux fromages », qui n’ont rien à envier à ceux qu’il avait mangés chez lui…