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JEAN-BAPTISTE BAILLON à Paris
Montre en or, émail et diamants assortie de sa châtelaine également en or émail, diamants
Estimation :
10 000 € - 15 000 €
Vendu :
17 281 €

Description complète

Milieu XVIIIe siècle

 

Boîtier rond sur charnière, ciselé et repoussé sur l’ensemble, le dos décoré sur les rebords de volutes avec au centre un émail polychrome à l’imitation de la pierre de sang, serti de motifs floraux sur le dessus avec des diamants, poinçons d’époque


Châtelaine en or formée de plusieurs cartouches stylisées et décorés de pastilles émaillées à décor de l’imitation pierre de sang, sertis de motifs floraux sur le dessus avec des diamants, l’ensemble décoré sur les rebords de motifs de volutes, deux chaînes latérales supportant un flacon de parfum en forme de gland et une clef

 

Cadran émail blanc postérieur avec chiffres arabes pour les heures et les minutes, carré de remontage, minuterie chemin de fer, non signé 

 

Mouvement mécanique avec remontage à clef, échappement à verge, coq ciselé et percé, fusée et chaîne, disque de réglage, platine pleine en laiton doré signé « J.B. Baillon à Paris » 


Diam. 33 mm

Long. 16 cm

Poids brut. 92,3 g

 

Jean-Baptiste Baillon (1702 – 1772)


Selon les mots de F. J.Britten, auteur du célèbre dictionnaire The Watch and Clock Makers Handbook Dictionary and Guide publié dans sa

version finale en 1907, Jean-Baptiste Baillon était «l’horloger le plus riche d’Europe». Cet horloger français est mentionné également dans le Dictionnaire des Horlogers Français, p. 21, Tardy, et nombre de ses montres y sont aussi largement illustrées.


Il a laissé une œuvre considérable dont une montre à répétition plate à cylindre, émaillée à double fond, ornée d’un portrait avec un étui en roussette, fournie aux Menus-Plaisirs pour 1.600 livres. Il est l’un des horlogers les plus célèbres de Paris au XVIIIe siècle, devint maître horloger en 1727 et installa son atelier d’abord sur la place Dauphine, puis dans la rue Dauphine. Une autre manufacture était située à Saint-Germain-en-Laye, où d’autres horlogers travaillaient pour lui, ce qui était très inhabituel à cette époque.


Horloger de la reine de France


Jean-Baptiste Baillon fut nommé horloger de la reine de France, Maria Leczinska en 1738, « Valet de Chambre de la Reine-Ordinaire Horloger» en 1748, « Premier Valet de Chambre de la Reine», et à partir de 1770 environ horloger à la cour de la reine Marie-Antoinette.

 

Ses créations de l’époque notamment pour les montres et pendules se distinguent par l’utilisation de matériaux précieux, comme en témoigne notre châtelaine qui est très richement décorée et ostentatoire, on retiendra de lui aussi des collaborations avec des artisans renommés, tels que les émailleurs Antoine-Nicolas Martinière et Chaillou, ainsi que les bronziers Jean-Joseph de Saint- Germain et Balthazar Lieutaud.


Mort en 1772, les œuvres de Jean- Baptiste Baillon sont conservées aujourd’hui dans les collections les plus prestigieuses, le musée du Louvre à Paris, ou encore le château de Versailles et enfin le Metropolitan Museum of Art à New York.

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