- Elégance, luxe et performances hors du commun
- Vendue neuve aux Etats-Unis
- Historique connu – matching numbers
Destinée à assurer une position forte à Ferrari sur un segment de marché déjà occupé par les concurrents Aston Martin et Maserati, la 250 GTE 2+2 est vue pour la première fois sous forme de prototype aux 24 Heures du Mans 1960, en tant que voiture du directeur de course, et fait sa première apparition mondiale officielle au Salon de Paris de la même année. Première Ferrari modèle d’usine équipée de quatre places, elle était équipée du légendaire moteur V12 tipo 128E signé Colombo développant 243 chevaux pour une vitesse de pointe de 225km/h. La 250 GTE a connu trois séries successives, dont les changements résident principalement dans la disposition des éclairages avant et arrière, jusqu’à l’arrêt de la production en 1963, et, au terme de 950 voitures vendues, il est le modèle Ferrari le plus populaire et le plus grand succès commercial de la marque à l’époque.
La voiture présentée est livrée neuve par l’importateur américain Chinetti à son premier propriétaire, un certain George Cushing, designer chez Chrysler. Elle était dans le colori qu’elle arbore toujours aujourd’hui, Rubino rosso, intérieur en cuir noir. En 1965, il est naturel de découvrir que Cushing la vend à un confrère du bureau d’études chez Simca en France où elle sera importée. La voiture passera ensuite entre les mains d’un autre français, Patrick Faucompré, qui vit entre la France et les USA. La voiture est reprise par Pozzi fin des années 90 qui la revendra en 2000/2001 au propriétaire actuel, véritable passionné de voitures après une révision complète de la mécanique. Dès son achat, il fait remplacer la ligne d’échappement d’origine (conservée et fournie au futur propriétaire) par une ligne en inox qui lui offre une sonorité extraordinaire lorsque l’on monte dans les tours.
Cette belle 250 GTE est toujours équipée de son moteur d’origine qui démarre au quart de tour. Sa pression d’huile est très bonne et ses températures d’huile et d’eau sont normales, même dans les embouteillages parisiens ! L’intérieur, sellerie noire et moquettes rouges, est d’origine et présente une jolie patine.
Photos © Alexis Ruben
French title
Chassis no. 3275GT
Engine no. 3275
- Exceptional performance, luxury and elegance
- Sold new in the USA
- Known history - matching numbers
Intended to give Ferrari a strong position in a market segment already occupied by its competitors Aston Martin and Maserati, the 250 GTE 2+2 was first seen as a prototype at the 24 Hours of Le Mans in 1960 as the race director’s car, and made its global debut at the Paris Motor Show the same year. The first production Ferrari with four seats, it was powered by the legendary Tipo 128E V12 engine designed by Colombo: this developed 243 bhp and gave the car a top speed of 225 kph. Three successive series of the 250 GTE were built, with most of the changes concerning the front and rear lights, until production ended in 1963. With 950 cars sold, it was Ferrari’s most popular model and the company's biggest sales success at the time.
The car presented here was delivered new by the American importer Chinetti to its first owner, one George Cushing, a designer working for Chrysler. It was finished in the same colour it sports today, Rubino rosso, with a black leather interior. It was no surprise to learn that Cushing sold the car in 1965 to a colleague from Simca’s design department in France, where it was imported. It was then acquired by another French owner, Patrick Faucompré, who split his time between France and the USA. The car was taken into stock by Pozzi at the end of the 1990s which sold it in 2000/2001 to its current owner, a true car enthusiast, after a complete mechanical overhaul. As soon as he bought it, he replaced the original exhaust system (which he kept and will be supplied to the new owner) by a stainless steel exhaust which produces an extraordinary sound as you go up the rev range.
This lovely 250 GTE still has its original engine which springs into life straightaway. It has excellent oil pressure and the oil and water temperature remain normal, even in Paris traffic! The interior, with black upholstery and red carpets, is original and nicely patinated.
Photos © Alexis Ruben