C-print, édition de 10 ex. + 3 EA (N°2/10)
Image : 85 x 57 cm
Tirage : 94 x 66 cm
C-print, edition of 10 copies + 3 artist's proofs (No. 2/10)
Image: 33.46 x 22.44 in.
Print: 37 x 25.98 in.
Le lot est en importation temporaire. L’acquéreur devra acquitter des frais d’importation, soit 5,5% en sus du prix d’adjudication
The work is in temporary import. The buyer will have to pay import fees of 5,5% in addition to the hammer price, unless the buyer immediately re-exports the lot outside the European union.
Jack Bell Gallery, Londres
Acquis directement auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire
P. Dagen, Ex Africa, Co-Edition Musée du quai Branly-Jacques Chirac/ Gallimard, Paris, 2021, un tirage similaire reproduit en couleurs p. 159
FR
Léonce fait ses classes auprès de son père Joseph Moise Agbodjelou, alors directeur d’un studio photographique prospère, avant de se détacher de son enseignement pour s’intéresser à la photographie d’art. Dans la série « Les Demoiselles de Porto-Novo », dont le tirage que nous présentons est issu, les femmes prises en portrait sont torses nus et portent un masque traditionnel africain. Il s’agit bien évidemment d’une opposition aux « Demoiselles d’Avignon » de Picasso, où les femmes ont des airs de statues africaines et se meuvent sans pudeur dans la lumière. Ici, l’ambiance est davantage intime, les femmes cachent leur bas du ventre avec leurs mains. Le triptyque intègre le décor froid et sombre de l’intérieur au premier plan. En juxtaposant tradition et présent, Agbodjelou ne cherche pas à les opposer : « Ces œuvres [en parlant des costumes et des masques traditionnels] font partie de ma vie et de mon travail depuis toujours ».
EN
Léonce studied with his father Joseph Moise Agbodjelou, then director of a successful photographic studio, before breaking away from his teaching to take an interest in fine art photography. In his series “Les Demoiselles de Porto-Novo”, from which the print we are presenting is taken, the women portrayed are bare chested and wear a traditional African mask. This is obviously an opposition to Picasso's “Demoiselles d'Avignon”, where the women look like African statues and move shamelessly in the light. Here, the atmosphere is more intimate, the women hide their lower abdomen with their hands. The triptych incorporates the cold and dark decor of the interior in the foreground. By juxtaposing tradition and present, Agbodjelou does not seek to oppose them: “These works [speaking of traditional costumes and masks] have always been part of my life and my work”.