1 p. sur 1 f. in-4 (26,7 x 20,6 cm).
Michel Monet s'adresse sur un ton assez vindicatif à son père, à propos de la donation des Nymphéas : " […] quant à la nouvelle combinaison pour tes décorations je n'en pense rien de bon et je trouve dégoûtant que l'État cherche maintenant à se dérober pour ne pas construire de pavillon spécial. Je suis à peu près certain que ce projet ne doit pas te plaire beaucoup. "
Il évoque ensuite son voyage dans le Midi, par Antibes jusqu'à Nice : " Le pays est superbe et le temps splendide avec une température d'été […] En voyant tous ces beaux oliviers, je ne puis m'empêcher de penser à tes toiles. "
JOINTS
- [MONET (Claude)].- MONTAIGNAC (Isidore). Note autographe de Claude Monet au verso d'une lettre d'Isidore Montaignac, à lui adressée. 1897 et Paris, 24 juin 1897. 1/2 p. pour la note de Claude Monet et 1 p. pour la lettre de Montaignac, sur 1 f. in-12 (21,2 x 13,4 cm).
Isidore Montaignac avertit Monet qu'il doit renoncer à sa visite à Giverny avec William Fuller. Il lui demande alors de lui faire parvenir les toiles qu'il a choisies. Ayant reçu cette lettre, Monet y dresse au verso la liste des cinq toiles qu'il a sélectionnées, avec leurs prix ; l'ensemble représentant un total de 53 000 francs.
- Une carte postale a.s. de Paul-Émile PISSARRO aux Michel Monet (Vallée de la Vézère).