Sans titre de circulation
Châssis n° 853493
Moteur n° 851071
- Collection Volante
- État d'origine exceptionnel
- Modèle très prestigieux
- Témoignage unique
- Historique incroyable et documenté
La voiture que nous présentons a connu une histoire extraordinaire, qui lui permet de se présenter aujourd'hui dans un état d'origine très exceptionnel.
Le 19 avril 1937, cette Horch 853 Sport Cabriolet arrivait en Norvège chez l'importateur Mercedes, Bertel Otto Steen, pour être livrée le 13 mai suivant à Aksel Holm, consul d'Allemagne basé dans la ville d'Ålesund, sur la côte au nord d'Oslo. La transaction s'effectuait pour la somme de 18 000 couronnes norvégiennes, somme très élevée pour l'époque : c'est de loin la voiture la plus chère mentionnée sur la page du registre de vente de Bertel Otto Steen dont nous disposons, plusieurs voitures américaines de luxe (Packard, Franklin, Lasalle ou Buick) apparaissant pour des sommes de 8 à 13 000 couronnes. Il faut dire qu'Aksel Holm était un homme fortuné, qui avait bâti sa réussite sur la fabrication de tonneaux, puis la production d'huile de foie de morue, produits largement exportés en-dehors du pays. Le fils d'Aksel, Oluf, développait même sa propre flotte de bateaux de pêche. Il convient par ailleurs de rappeler que, à cette époque, la Norvège entretenait de bonnes relations avec l'Allemagne, si bien que l'achat d'une voiture de ce type n'avait pas de caractère politique. Aksel Holm utilisait la Horch dans la région d'Ålesund et se rendait parfois à Oslo si bien que, au début de 1940, la voiture n'avait encore couvert que 10 000 km. C'est à ce moment-là que la Norvège entrait en guerre, en étant envahie par les armées allemandes auxquelles le pays se rendait le 10 juin1940. Auparavant, le roi Haakon II de Norvège s'était réfugié en Angleterre pour y former un gouvernement en exil.
Par sa position de consul, Aksel Holm parvenait à nouer une relation particulière avec l'occupant et il était autorisé à conserver ses deux voitures, la Horch et une Lincoln, jusqu'en 1943 où la situation se dégradait avec l'arrivée d'un nouveau commandement. Les voitures étaient alors réquisitionnées et la Horch envoyée sur la base aérienne de Trondheim, au nord d'Ålesund. Ce site était alors utilisé comme quartier général de l'armée de l'air allemande en Norvège ; il servait notamment de base pour les bombardiers Focke Wulf 200 et de point de surveillance des convois de sous-marins américains cherchant à rejoindre la côte nord de la Russie. Il est probable que, sur place, la Horch ait été utilisée par les officiers les plus gradés, tel que le général Ernst-August Roth, dernier dirigeant du site de Trondheim avant qu'il ne se rende aux forces norvégiennes le 9 juin 1945. Le lendemain, s'étant rendu sur place au moment de la Libération, le prince Olav de Norvège utilise la Horch comme voiture de parade dans laquelle il célèbre la victoire, comme le montre d'incroyables photos datant du 10 juin 1945 où il est en compagnie du colonel Holtermann.
A cette époque, nous pouvons estimer le kilométrage de la voiture à 15 000 km environ : sur la base de Trondheim, elle n'avait été sans doute utilisée que localement, l'avion étant un choix plus logique sur une telle base pour les longues distances. Elle avait bénéficié par ailleurs de l'entretien des mécaniciens militaires.
La Horch était ensuite utilisée quelque temps à Trondheim par des officiels norvégiens. A la fin des années 1940, elle aurait connu un remplacement de palier de vilebrequin dans l'atelier de Peder Mo, réparateur dans cette même ville. Dans les années 1950, elle était vue successivement entre les mains d'un dénommé Invald Roning, de Trondheim, puis de M. Meihard qui la cédait à Knut Holmstad, lui-même en contact avec un spécialiste Horch suédois. Il est donc possible que "853493" ait fait un séjour en Suède, peut-être au début des années 1960, date à laquelle Ola Borge fait connaissance du propriétaire et achète la voiture pour sa collection. Basé en Norvège à Loneway, près de Bergen, Ola Borge faisait partie des collectionneurs de la première heure et les moyens financiers que lui donnait son activité de tanneur lui permettait d'acquérir des voitures intéressantes. Ainsi, une photo datant de 1970 environ montre trois Horch huit-cylindres, dont la 853 Sport Cabriolet, en compagnie de ses trois enfants.
A cette époque, la voiture est en bon état de fonctionnement et Ola Borge l'utilise épisodiquement lors de balades en voitures anciennes, tout en ayant le bon goût de la conserver en l'état. Après son décès, en 2011, les héritiers décident de se séparer des voitures et la Horch 853 arrive chez un collectionneur allemand basé à Gütersloh qui la conserve deux ans. La voiture demeure dans son état d'origine lorsqu'elle est présentée en mars 2015 au salon Retro Classics de Stuttgart.
C'est là que l'actuel propriétaire en fait la découverte et, séduit par son état, décide de l'acheter en avril 2015 afin qu'elle enrichisse la collection "Volante" en Allemagne, où elle retrouvait d'autres belles classiques en état d'origine. Au moment de la transaction, le compteur indiquait 19 212 km, ce qui est très probablement le chiffre d'origine compte tenu de l'historique évoqué plus haut. En effet, après avoir quitté Trondheim, cette voiture n'a été utilisée qu'avec parcimonie par les collectionneurs qui l'ont successivement possédée.
C'est pourquoi elle se présente aujourd'hui dans un état d'origine stupéfiant. La voiture a été probablement repeinte dans les années 50, la capote semble avoir été remplacée, il y a fort longtemps. Tous les éléments mécaniques sont aussi ceux d'origine, y compris les accessoires comme le carburateur Solex, l'allumeur et la bobine Bosch, le radiateur, le système de graissage central ou le boîtier de direction ZF et, si les soubassements et certaines pièces présentent un état légèrement corrodé de surface, la rouille ne représente pas de menace sur leur intégrité et tout a été fait pour que la voiture ne se dégrade pas.
A l'intérieur, la sellerie est complètement d'origine et il s'agit sans doute de la seule Horch au monde qui en bénéficie. Les sièges montrent évidemment des signes d'usure, mais cette patine leur donne le charme de l'authenticité. Les bois de portes et de tableau de bord n'ont fait l'objet d'aucune restauration et ne souffrent que de craquelures et d'un vernis terni, signe de 80 ans d'existence. Les contreportes sont impeccables et aucune pièce ne manque.
Depuis son achat par l'actuel propriétaire, cette voiture a remporté plusieurs prix, aux concours de Ludwigsburg et de Schloss Dyck.
Est-il nécessaire de rappeler que la Horch 853 faisait partie des voitures les plus luxueuses et les plus raffinées de son époque ? Marque la plus prestigieuse du groupe Auto Union (formant les quatre anneaux avec Audi, Wanderer et DKW), elle s'adressait depuis les années 1920 à une clientèle fortunée, avec un moteur huit-cylindre conçu par Paul Daimler, fils de Gottlieb Daimler. En 1930 sous l'impulsion du concepteur en chef Fritz Fiedler, une nouvelle gamme était élaborée avec un moteur plus moderne et les versions 853 présentées en 1935 ont rencontré un succès immédiat grâce à une ligne élancée et sportive. Fiedler rejoignait ensuite BMW et développait la fameuse 328. De 1935 à 1939, les Horch 850 et 853 vont être produites à un millier d'exemplaires, ce qui est significatif de leur réussite pour un modèle aussi cher et prestigieux.
La Horch 853 que nous proposons est accompagnée d'une étude de 80 pages de l'historien et spécialiste Horch Karl Schack. Elle est sans doute l'une des survivantes les plus exceptionnelles, pour avoir réussi à traverser 80 ans sans dégradation ni remise en état. En cela elle constitue un témoignage à la fois historique, rare et émouvant de ce qu'elle était à sa sortie d'usine. Un état qu'aucune restauration ne saura jamais reproduire, quel qu'en soit le prix.
Unregistered
Chassis n° 853493
Engine n° 851071
- Volante collection
- Exceptionally original condition
- Highly prestigious model
- Unique record
- Extraordinary, documented history
The car on offer is presented in exceptionally original condition, reflecting its extraordinary history.
On 19 April 1937, this Horch 853 Sport Cabriolet arrived in Norway with the Mercedes importer, Bertel Otto Steen, to be delivered on 13 May to Aksel Holm, the German consul based in the coastal town of Ålesund, to the north of Oslo. The sum of 18 000 Norwegian kroner changed hands for this transaction, which was a very high price for that period. We have been able to refer to Bertel Otto Steen's sales register and the Horch was by far the most expensive car listed amongst various American luxury cars (Packard, Franklin, Lasalle and Buick), all recorded as selling for between 8 and 13 000 kroner. Aksel Holm was undoubtedly a wealthy man, who had made his fortune producing barrels, and later cod liver oil, for export. Aksel's son, Oluf, even developed his own fleet of fishing boats. At that time, Norway had a good relationship with Germany, and so the purchase of a car like this was not of political nature. Aksel Holm used his Horch in the Ålesund region and occasionally drove to Oslo, and at the start of 1940 the car had covered just 10 000 km. It was at this point that Norway became embroiled in the war, invaded by the German army, and surrendering on 10 June 1940. The Norwegian King Haakon II fled to England, forming a government there while in exile.
Through his position as consul, Aksel Holm enjoyed a special relationship with the occupiers, and was allowed to keep his two cars, the Horch and a Lincoln. This lasted until 1943, when the situation deteriorated with the arrival of a new command. The cars were then requisitioned and the Horch was sent to the air base at Trondheim, to the north of Ålseund. This was used as the headquarters for the German air force in Norway and as a base for the Focke Wulf 200 bombers. It was also a surveillance point for US submarine convoys trying to reach the north coast of Russia. The Horch would probably have been used by the highest ranking officers, such as General Ernst-August Roth, the last German in charge at Trondheim before he surrendered to the Norwegian forces on 9 June 1945. The following day, paying a visit at the time of the liberation, Crown Prince Olaf of Norway used the Horch as a parade car in the victory celebrations. He can be seen in the car, in the company of Colonel Holtermann, in some extraordinary photographs dated 10 June 1945.
At this time, we estimate the mileage of the car was around 15 000 km. It would have only been used locally on the base at Trondheim, as flying was a more logical choice for longer distances. The car benefitted from maintenance carried out by military mechanics.
The Horch was then used by Norwegian officials in Trondheim for a period of time. At the end of the 1940s, a crankshaft bearing was replaced in the workshop of Peder Mo, who worked in the town. During the 1950s the car was owned by a man named Invald Roning from Trondheim and then Mr Meihard. The latter sold it to Knut Holmstad, who was acquainted with a Swedish Horch specialist. It is therefore possible that chassis 853493 spent some time in Sweden, perhaps at the start of the 1960s, when Ola Borge made contact with the owner and bought the car for his collection. From Loneway in Norway, Ola Borge was one of the first collectors, who, due to his leather tanning business, had the financial means to acquire some very interesting cars. There is a photo from around 1970 showing his three children with three eight-cylinder Horchs, including the 853 Sport Cabriolet.
At that time, the car was in good running order and Ola Borge used it occasionally for vintage car outings, having the good sense to keep it in original condition. After he died in 2011, the heirs decided to part with the cars and the Horch 853 found itself in the hands of a German collector based in Gütersloh. He kept it for two years and the car remained in original condition when it was presented at the Retro Classic Show in Stuttgart in March 2015.
This was where the current owner discovered it. Enthralled by its condition he decided to buy the car in April 2015, to join other beautiful classics in original condition in his Volante collection in Germany. At that point, the odometer displayed 19 212 km, which is likely to be the original mileage, given its history. Indeed, since leaving Trondheim, the car has only been used occasionally by its consecutive collector owners.
This helps to explain why the Horch is presented today in such an extraordinary, original condition. It was probably repainted in the 1950s and the hood appears to have been replaced a long time ago. The mechanical elements are all original, including the Solex carburettor, Bosch ignitor and coil, the radiator, central lubricating system and ZF steering box. There are signs of slight surface corrosion on the underbody and some other parts, but this doesn't compromise their structural integrity and all the necessary precautions have been taken to ensure that the car doesn't deteriorate.
Inside, the upholstery is completely original and this may well be the only Horch still with a totally original interior. The seats understandably show some signs of wear, but the patina adds charm and authenticity. The wooden doors and dashboard have never been restored and only display light cracking and a tarnished veneer, reflecting the car's 80-year life. The door linings are impeccable, and have no pieces missing. Since being acquired by the present owner, the car has won several prizes at Ludwigsburg and Schloss Dyck concours events.
It is worth remembering that the Horch 853 was one of the most luxurious and sophisticated cars of its day. Horch was the most prestigious marque in the Auto Union group (one of the four rings with Audi, Wanderer and DKW), and had been attracting a wealthy clientele since the 1920s. The cars were powered by an eight-cylinder engine designed by Paul Daimler, the son of Gottlieb Daimler. In 1930, under the leadership of the chief designer Fritz Fiedler, a new range was developed with a more modern engine. The sleek and sporty 853 versions were presented in 1935 and met with immediate success. Fiedler later joined BMW where he was responsible for developing the famous 328. Around one thousand examples of the Horch 850 and 853 were built between 1935 and 1939, a significant number for such an expensive and prestigious model.
The Horch 853 presented is being sold with an 80-page study by the Horch historian and specialist Karl Schack. This is without doubt one of the most outstanding examples to survive, having reached the grand age of 80 without having deteriorated or been restored. It represents a rare and moving historical record of how it would have been when it left the factory. This is something that no restoration can ever reproduce, whatever the cost.
Photos © Fotozumbrunn / Unger
Martin Waltz & " The Volante Collection "
Né dans une famille d'amateurs d'art et entrepreneurs dans l'industrie automobile, il n'est pas surprenant que Martin Waltz ait développé dès son plus jeune âge une passion pour les automobiles anciennes. Pendant ses études de médecine, il ne parvenait pas à résister à une limousine Mercedes 220 noire de 1956 à vendre sur le parking de l'université, et commençait ainsi à acheter des automobiles et les entretenir lui-même. Sa passion s'orientait rapidement vers les voitures d'avant-guerre et sa fascination pour Vanvooren prenait naissance lors de la découverte d'une épave d'Hispano-Suiza, en Suisse, dans une arrière-cour. Il faisait l'acquisition de la voiture et se lançait dans une remise en état, surpris par la qualité de la carrosserie. Il s'étonnait également du peu d'informations disponibles sur Vanvooren et commençait ses propres recherches. En l'espace de huit ans, avec l'aide d'autres collectionneurs, de musée, d'historiens et d'archivistes de clubs, il créait un registre et des archives Vanvooren. Au cours de ces démarches, il avait l'occasion de croiser de nombreuses voitures carrossées par Vanvooren. En toute logique, il finissait par en acheter un certain nombre, constituant la plus importante collection du monde consacrée aux voitures de ce carrossier, avec neuf véhicules équipés d'une carrosserie Vanvooren (une voiture hippomobile et huit automobiles), de neuf marques différentes : Panhard & Levassor, Voisin, Alvis, Hispano-Suiza, Bentley, Bugatti, Rolls-Royce, Delahaye et Vanvooren.
Au début des années 2000, Martin Waltz possédait 40 voitures disséminées sur plusieurs sites, au sud de l'Allemagne. Il a commencé à réfléchir à la façon d'exposer sa collection dans le but d'illustrer l'art du style automobile. Finalement, en 2015, il ouvrait un musée abritant 45 voitures dont la moitié dataient de la période d'avant-guerre. Ce musée, dénommé "Volante", a attiré des milliers de visiteurs au cours de ces deux dernières années.
Avec le projet "Volante", Martin Waltz a pu mettre en avant l'intérêt qu'il portait aux savoir-faire anciens. Des années avant que la Fiva lance la "Charte de Turin", il s'attachait déjà à préserver le plus possible les composants et matériaux d'origine de ses voitures. Pour trouver l'équilibre entre le souci de préserver la voiture et celui de la faire rouler, il investissait presque un million d'euros dans la restauration de ses automobiles Vanvooren, n'ayant de cesse de trouver et d'améliorer les techniques permettant de respecter l'état d'origine et la conformité historique. Au fil des ans, il a constitué un réseau de spécialistes pour la préservation de ses voitures, et la qualité de leurs travaux est impressionnante.
Aujourd'hui, son musée attire des évènements qui réclament une surface plus importante. Par conséquent, Martin Waltz a pris la décision difficile de se séparer de sa collection de voitures carrossées par Vanvooren, ce qui va donner à de nouveaux amateurs l'opportunité, après une révision d'usage due à leur condition de voiture de musée, de développer leur propre appréciation de ce carrossier français très particulier. Martin Waltz lui-même va continuer à archiver et répertorier, tout en ayant un projet de livre sur le sujet.
Born into an art-loving family of entrepreneurs involved in the automobile industry, it is no surprise that Martin Waltz developed a love of old cars from a very young age. While studying medicine, he was unable to resist the black 1956 Mercedes-Benz 220 limousine spotted for sale in the university car park, and so began to buy and maintain cars himself. He soon developed a special attachment to pre-war designs, and his particular fascination for Vanvooren began when he discovered the ruins of a Hispano-Suiza in a back yard in Switzerland. He bought the car and began to restore it, astonished by the quality of the coachwork. He was also surprised to discover that there was very little information available about Vanvooren, and started to do his own research. Within eight years, with the help of owners, museums, historians and club archivists, he created a Vanvooren register and archive. During this period, he came into contact with a host of special Vanvooren-bodied cars. It is no surprise that he went on to buy many of them, which is how the biggest collection of cars by this coachbuilder, anywhere in the world, came into existence: 9 vehicles with Vanvooren coachwork (one carriage and eight cars), from 9 different manufacturers: Panhard et Levassor, Voisin, Alvis, Hispano-Suiza, Bentley, Bugatti, Rolls-Royce, Delahaye and Vanvooren.
By the 2000s Waltz owned over 40 cars, kept in different locations in south-west Germany. He began to think about how to display his collection in order to illustrate the art of automotive design. Eventually, in 2015 he opened a museum that housed 45 cars, half of which date from the pre-war period. The exhibition in the museum, called VOLANTE, has attracted thousands of visitors over the last couple of years.
With the VOLANTE project, Waltz was able to showcase his special interest in old craftsmanship. Years before the FIVA launched the Charta of Turin, he worked as a pioneer in preserving as much as possible of the original material and parts of his cars. To provide the balancing act between originality and roadworthiness Waltz invested nearly 1 million euros in restoring his Vanvooren cars, always trying to find and improving the best ways back to originality and historical correctness. Over the years he created a network of specialists for the preservation of his cars, and the quality of their work is impressive.
Today, his museum space is attracting large-scale events that require more room. Consequently, Waltz has taken the difficult decision to part with his collection of Vanvooren-bodied cars, which will provide an opportunity, after a routine inspection and service due to their museum condition, for new owners to develop their own appreciation for this very special French coachbuilder. Waltz himself will continue to manage the archive and register, and has plans to write a book…