Carte grise française
Châssis n°1980427500641
Moteur n° 198.980.7500665
- Restauration de haut niveau, très bien préservée
- Voiture fiabilisée et mise au point
- Désirable version roadster
- Moteur d'origine
Châssis tubulaire, moteur six-cylindres à injection directe, carter sec, freins ailetés Alfin, roues indépendantes, carrosserie profilée, la Mercedes 300 SL est née de la course automobile. Les meilleurs ingénieurs de Mercedes se sont penchés sur son berceau et, merveilleuse trouvaille, les ailes "papillon" qui vont lui donner son nom ne sont pas un subterfuge esthétique: elles sont dues à la structure du châssis, qui monte sur les côtés pour assurer la meilleure rigidité possible. Ce qui était une contrainte se transforme en une des caractéristiques qui vont faire de cette voiture une légende. Après sa présentation en 1954 au Salon de New York, la liste des acheteurs de la nouvelle Mercedes est un véritable "Who's who" des célébrités de l'époque : Pablo Picasso, le Shah d'Iran, le prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, le roi Hussein de Jordanie... sans parler de passionnés d'automobile comme Luigi Chinetti ou Briggs Cunnigham. En 1956, il faut débourser 5,4 millions de francs pour une 300 SL, contre 1,6 million pour une Porsche 356 1600 Super. Quant aux performances, elles font de la 300 SL une dominatrice absolue, ce qui fera dire au magazine Auto Sport : "La ligne de la 300 SL est fabuleuse et ses performances presque incroyables", exemple parmi tant d'autres des propos dithyrambiques ayant accompagné l'arrivée de la 300 SL sur les routes d'Europe et des États-Unis. Pourtant, la Mercedes 300 SL "Papillon" n'a pas que des qualités : il règne dans l'habitacle une chaleur parfois insupportable et l'accès à bord n'est pas de la plus grande facilité pour une dame élégante portant une robe longue. Sous la pression de l'importateur aux États-Unis, Max Hoffman, Mercedes lance donc au Salon de Genève 1957 une version roadster plus agréable à utiliser, constituant un compromis idéal entre pedigree sportif, confort et agrément.
La voiture que nous proposons a bénéficié il y a 25 ans d'une restauration de haut niveau et se présente encore dans un état exceptionnel. Elle serait selon nos sources, d'origine italienne et originellement de couleur DB40G (noir). Couleur qu'elle portait encore lorsqu'en provenance de Californie, elle fut achetée en 1989 lors d'une vente aux enchères par l'actuel propriétaire. Celui-ci s'est alors lancé dans une restauration complète, en faisant appel aux meilleurs artisans, et en chargeant son propre mécanicien du suivi des travaux. Le moteur (d'origine) a été confié à Bernard Pigelet, de Racing Diffusion à Levallois, de même que la boîte de vitesses et le pont arrière. Le châssis tubulaire a été mis à nu, zingué puis traité à la peinture époxy. La carrosserie a connu le même genre de traitement, dans les ateliers Kerambellec, de Buc, avec ponçage complet puis peinture dans une superbe teinte grise. Le faisceau électrique a été entièrement contrôlé et les accessoires électriques remis en état. A l'intérieur, la sellerie a été complètement restaurée avec un très beau cuir vert foncé et les moquettes ont été refaites en laine avec bordure en cuir. Le remontage de l'ensemble est particulièrement soigné et les ajustements sont impeccables. La capote vert foncé n'est pas marquée. Bien qu'un autoradio moderne ait été adapté, la voiture est vendue avec son autoradio d'époque ainsi qu'une trousse à outils, dans le même cuir que l'intérieur, dotée d'outils Mercedes d'époque.
Depuis cette restauration très méticuleuse, la voiture a parcouru un peu plus de 6 000 Miles, sans que la restauration n'en souffre. Seul le servofrein a été changé l'année derniére, la voiture bénéficiant d'un entretien soigné pour être toujours prête à rouler. Il faut noter qu'un oubli facilement rectifiable a été commis sur la carte grise au niveau du numéro de série, où le 7 (198042 7 500665) a été oublié (198042 500665).
Un essai mémorable nous a permis d'apprécier une sonorité splendide grâce à la ligne d'échappement en acier inoxydable. Le moteur est bien réglé, la suspension est ferme sans être dure, le boîtier de direction (refait lors de la restauration) permet une conduite précise et la boîte est particulièrement agréable. Cette Mercedes 300 SL roadster est une véritable voiture d'amateur exigeant. Son excellente mise au point permettra au nouveau propriétaire de profiter pleinement des qualités routières de cette machine exceptionnelle.
French registration
Chassis # 1980427500641
Engine No. 198.980.7500665
- High quality restoration, very well preserved
- A reliable car thoroughly developed
- A very desirable roadster
- Original engine
With a tubular chassis, a six-cylinder direct injection engine, dry sump, finned Alfin brakes, independent suspension, and a very streamlined body, the Mercedes 300 SL was derived from racing. The best of Mercedes-Benz engineers from the period were involved in the development and the amazing and innovative "gullwing" doors that gave the car its name, were not purely aesthetic, but a necessity that arose from the strong space frame with tubes running along the flanks, to give the greatest rigidity. What was a constraint was turned into one of the features that would contribute to making this car a legend. After its dramatic unveiling in 1954 at the New York Auto Show, the list of buyers for Mercedes' latest was a veritable "who's who" of the celebrities of the period: Pablo Picasso, the Shah of Iran, Prince Aly Khan, Clark Gable, Tony Curtis, King Hussein of Jordan... not to mention car enthusiasts such as Luigi Chinetti and Briggs Cunningham. In 1956, the cost for a 300SL is 5.4 million French francs, against 1.6 million for a Porsche 356 Super 1600. Regarding the performance of the 300 SL, Auto Sport magazine highlighted: "The line of the 300 SL looks fabulous and it has an almost unbelievable performance" was one of many complementary articles that accompanied the arrival of the 300 SL on to the roads of Europe and the United States. However the Mercedes 300 SL "Gullwing" had some drawbacks: the passengers had to suffer unbearable heat and getting in into the car was not the easy for an elegant lady wearing a long dress. Under pressure from US importer Max Hoffman, Mercedes-Benz decided to launch at the Geneva Salon in 1957 a roadster that was more pleasant to use, an ideal compromise between the sporty pedigree of the "Gullwing" and a high level of comfort.
The car we are offering has enjoyed a high quality restoration 25 years ago and remains in an exceptional condition. We understand from our sources that the car is of Italian provenance and originally was in a DB40G shade of black. It was the same colour when it was purchased in 1989 in California at an auction by the current owner. The car then went into a complete restoration process, using the finest of craftsmen, supervised by the mechanic of the owner. The original engine was entrusted to Bernard Pigelet, of Racing Diffusion, at Levallois, as was the gearbox and the rear axle. The tubular frame was stripped, galvanized and treated with epoxy paint. The body had the same treatment at the Kérambellec garage, in Buc, with complete sandblasting and beautiful grey color paint. The wiring harness was completely controlled and all electrical accessories refurbished. The upholstery was completely restored in beautiful dark green leather and the carpets were redone in wool with leather trim. The reassembly was done to an extremely high standard and the adjustments are impeccable. The dark green hood is unmarked. Although a modern car radio has been fitted, the car is sold with its period radio and a tool kit, in a pouch of the same leather as the interior, equipped with period Mercedes tools.
Since this very meticulous restoration, the car has covered just over 6000 miles. The car received regular maintenance to be always ready to be driven; only the brake booster was changed last year. In the registration document, there is a small mistake that can be easily rectified: the 7 (198042 7 500665) has been forgotten (198042 500665) in the chassis number.
A very memorable test drive allowed us to enjoy the splendid sound of the engine, thanks to its stainless steel exhaust system. The engine is well tuned, the suspension is firm but not too hard, the steering system (rebuilt during the restoration) allows for very precise driving and the gearbox is very smooth. This Mercedes-Benz 300SL roadster is a brilliant car for the true enthusiast and the way the car has been restored and prepared will allow the new owner to enjoy this exceptional machine's driving qualities to the full.