Carte grise française
Châssis n° : 1A30301
- Rare Bizzarrini au passé 100% français
- Voiture à l'historique connu
- Propriété d'un passionné de la marque depuis 45 ans
- Authenticité indiscutable
- Même propriétaire depuis 1970
Giotto Bizzarrini, transfuge de Ferrari, dont il a été un des plus brillants ingénieurs fait ensuite partie de l'éphémère aventure ATS en Formule 1, puis il fonde Autostar, entreprise d'étude et de construction de moteurs, qui se charge notamment de concevoir le premier V12 Lamborghini, qui équipera la 350 GT. Il s'associe ensuite avec Renzo Rivolta, pour rapidement concevoir l'ISO A3C, genèse de la future Bizzarrini 5300 GT. Un châssis digne des meilleures Grand Tourisme de l'époque, un moteur V8 d'origine américaine (Chevrolet Corvette) en position centrale avant, tous les ingrédients sont donc réunis pour en faire un engin redoutable aussi efficace que beau à regarder.
Cette voiture a été vendue neuve en mai 1968 en France à M. Jalut, distributeur de flippers, billards et juke-boxes qui, charmé par la ligne de la Bizzarrini, a alors décidé de se séparer de sa Maserati. La voiture porte encore l'immatriculation (provisoire) 306 W 02, que l'on retrouve sur les photos prises lors du Concours d'Élégance du Touquet, où la voiture est présentée deux mois après son achat. Elle est finalement immatriculée 1 NK 02 le 14 août 1968 et il est amusant de noter que la préfecture de l'époque ne devait pas souvent immatriculer ce type de bolide car trois erreurs de frappe ont été commises à l'époque : un seul "z" et un seul "r", Bizarini au lieu de Bizzarrini, et " Srada " (sans le "t") en guise de modèle. Elle est revendue au bout d'un an à la Société Inter Franco Suisse, immatriculée à Paris 9930 VP 75, puis est achetée via la Société Sport Service Roger Loyer par un M. Pages de Saint-Cloud qui ne la garde que quelques mois pour être finalement acquise en mai 1970 toujours auprès de Roger Loyer par le propriétaire actuel, un jeune enthousiaste parisien de la marque, âgé alors de 28 ans. Elle est immatriculée 2062 WL 75, immatriculation qu'elle conserve encore aujourd'hui. Elle avait alors parcouru environ 25 000 kilomètres. Son compteur en affiche maintenant 109 905.
Peu de collectionneurs peuvent dire qu'ils ont parcouru prés de 85 000 km en Bizzarrini et pendant cette longue période, la voiture mène une vie agréable, faite de fréquents voyages en Italie. Bien que son propriétaire nous ait confié qu'il s'était fait quelques frayeurs avec l'auto, il n'a jamais connu d'ennuis. Profitant de ses nombreux séjours en Italie, il la fait entretenir chez Diomante, avec lequel se noueront des relations amicales dès cette époque. C'est le même établissement qui se chargera de sa restauration en 1991, qui porte sur la peinture, l'électricité et les moquettes. Des photos et les factures sont disponibles, au même titre que le dossier d'entretien.
Elle est équipée de son moteur d'origine. L'intérieur est magnifiquement préservé et présente une superbe sellerie en cuir, d'origine également. Détail sympathique, elle est équipée d'un " musicassette ". Elle est chaussée de pneus Michelin XWX qui sont neufs.
Au début des années 1970 son passionné de propriétaire décide de faire la connaissance de Giotto Bizzarrini, le fondateur de la marque, ce qui lui impose de faire quelques recherches. Son enquête le mène à Livourne chez Catarsi, un constructeur de bateaux qui était un ami du constructeur automobile. Ce dernier va lui fournir les coordonnées des parents de Giotto. Lesdits parents vont donc recevoir notre collectionneur, bien évidemment au volant de la 5300 GT, et Madame Bizzarrini mère va le mettre en relation son fils. S'ensuivra une relation d'amitié entre le constructeur et le propriétaire de la voiture qui se perpétue encore aujourd'hui.
French title
Chassis n° : 1A30301
- Rare Bizzarrini with 100% French past
- Car with known history
- Property of a marque enthusiast for the last 45 years
- Indisputable authenticity
- Same owner since 1970
Giotto Bizzarrini, the defector from Ferrari, where he had been one of the most outstanding engineers, became involved in the short-lived ATS adventure in Formula 1, before setting up the engineering firm Autostar. The company was notably responsible for designing the first V12 Lamborghini engine that was used in the 350 GT. Bizzarrini went on to collaborate with Renzo Rivolta in designing the ISO A3C, the origin of the future Bizzarrini 5300 GT. A chassis worthy of the best GT cars of the day, and an American (Chevrolet Corvette) V8 front-positioned engine were the ingredients that came together to produce a formidable machine as efficient as it was stunning to look at.
This car was sold new in May 1968 in France to Mr. Jalut, who sold pinball machines, pool tables and jukeboxes. He loved the design of the Bizzarrini, and so decided to part with his Maserati. The car still carries the registration 306 W 02 (provisional), that can be seen in photos taken at the Concours d'Élégance in Le Touquet, where the car was shown two months after he bought it. It was finally registered 1 NK 02 on 14 August 1968 and it is amusing to note that the authorities at that time were obviously not used to registering this type of car, as there were three typing errors : only one "z" and one "r", Bizarini instead of Bizzarrini, and " Srada " (missing the "t"), for the model.
The car was sold a year later to the company Inter Franco Suisse, registered in Paris 9930 VP 75, and later sold through Société Sport Service Roger Loyer to a Mr. Pages from Saint-Cloud. He only kept the car a few months before finally being sold in May 1970, again through Roger Loyer, to a young marque enthusiast from Paris, then aged 28 years. It was registered 2062 WL 75 and retains this number today. At that time, it had covered approximately 25,000 km. Today the odometer reads 109,905.
There are few collectors who can say they have covered close to 85,000 km in a Bizzarrini and during this time, the car enjoyed an agreeable life, making frequent trips to Italy. Although the owner has confided to us that he has managed to scare himself a few times in the car, he has never had any trouble with it. Taking advantage of these trips to Italy, he had the car maintained by Diomante, with whom he developed a good relationship. This was the same business that was responsible for restoring the car in 1991, a project that included new paintwork, wiring and carpets. A file including photos and invoices is available. The car is fitted with its original engine. The interior is magnificently preserved and the original leather displays a superb patina. An amusing detail, it is equipped with a " musicassette ". The Michelin XWX tyres are new.
At the start of the 1970s, the car's passionate owner decided to make the acquaintance of Giotto Bizzarrini, the marque founder, which required him to carry out some research. His investigation led him to Livorno and a boat builder called Catarsi who was a friend of the automobile manufacturer. Catarsi gave him the details for Giotto's parents, who welcomed the Frenchman, naturally with his 5300 GT too, and Mrs Bizzarrini senior put him in touch with her son and this was the start of a friendly relationship between the carmaker and the owner of this car that continues to this day.