Estimation :
60 000 € - 80 000 €
Vendu :
236 883 €
Description complète
Vue de l'Ile de la Cité avec le Pont Neuf et la pompe de la Samaritaine
Huile sur toile (Toile d'origine)
Signée et datée 'Raguenet. 1752.' en bas à gauche
'A VIEW OF THE ILE DE LA CITE WITH THE PONT NEUF', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY JEAN-BAPTISTE-NICOLAS RAGUENET
Provenance :
Dans la famille des actuels propriétaires depuis la fin du XIXe siècle
Expositions :
'Paris et ses peintres', Paris, Galerie Charpentier, 1944-1945, n° 181
Commentaire :
Formé auprès de son père Jean-Baptiste Raguenet (1682-1755), peintre et comédien, et au sein de l'Académie de Saint-Luc, Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet se fit une spécialité des vues Paris au Siècle des Lumières. Ces vedute parisiennes connaissaient alors un grand succès tant auprès des collectionneurs contemporains, tels que Jean de Julienne ou le prince de Conti, que des voyageurs de passage.
Ces tableaux de paysages urbains se développèrent alors que la capitale était en pleine mutation. D'importants aménagements virent en effet le jour à Paris dans les années 1750 afin de donner plus de clarté à la ville encore envahie par les constructions médiévales. Les boutiques qui se situaient de part et d'autres des ponts furent par exemple détruites afin d'en éclaircir le passage. Les vues de Raguenet témoignent avec brio de cette capitale des Lumières. " Aucun peintre n'a mieux et plus fidèlement retracé la physionomie de Paris au siècle dernier. On sent, dans ses ouvrages, qu'il aimait la ville dont il peignait les monuments, parce qu'il était un de ses enfants et qu'il l'avait toujours habitée . "
Nos deux vues du cœur de la capitale, signées et datées de 1752, illustrent à merveille l'art de Raguenet. Elles présentent une grande précision topographique dans le rendu du Paris des années 1750. La première représente l'île Saint Louis dominée par Notre-Dame, et la seconde l'Ile de la Cité avec le Pont Neuf et la pompe de la Samaritaine vus du quai de Conti. Les bâtiments sont éclairés par un ciel bleu parsemé de nuages et par la Seine, omniprésente dans la peinture de Raguenet.
Le musée Carnavalet conserve le plus important ensemble de tableaux de Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet, provenant des Bains de la Samaritaine, parmi lesquels se trouvent également des vues du Pont Neuf et de l'île Saint Louis. Nous pouvons également citer une autre vue du Pont-Neuf, prise cette fois-ci du quai de la Mégisserie, qui appartenait à la collection Jean Rossignol dispersée par Artcurial le 13 décembre 2005 (lot 32, adjugé 85.000 €).
Au-delà de la précision de Raguenet dans la description du paysage urbain, c'est son goût pour le pittoresque qui fit sa renommée. Ses vues de Paris sont peuplées de nombreux personnages : promeneurs sur les quais, bateliers à l'ouvrage ou encore habitants à leurs fenêtres sont autant de détails que l'œil du spectateur ne finit pas de découvrir. Cette attention aux anecdotes de la rue fait de Raguenet l'un des plus importants "vedutistes" parisiens du XVIIIe siècle.
Ces tableaux de paysages urbains se développèrent alors que la capitale était en pleine mutation. D'importants aménagements virent en effet le jour à Paris dans les années 1750 afin de donner plus de clarté à la ville encore envahie par les constructions médiévales. Les boutiques qui se situaient de part et d'autres des ponts furent par exemple détruites afin d'en éclaircir le passage. Les vues de Raguenet témoignent avec brio de cette capitale des Lumières. " Aucun peintre n'a mieux et plus fidèlement retracé la physionomie de Paris au siècle dernier. On sent, dans ses ouvrages, qu'il aimait la ville dont il peignait les monuments, parce qu'il était un de ses enfants et qu'il l'avait toujours habitée . "
Nos deux vues du cœur de la capitale, signées et datées de 1752, illustrent à merveille l'art de Raguenet. Elles présentent une grande précision topographique dans le rendu du Paris des années 1750. La première représente l'île Saint Louis dominée par Notre-Dame, et la seconde l'Ile de la Cité avec le Pont Neuf et la pompe de la Samaritaine vus du quai de Conti. Les bâtiments sont éclairés par un ciel bleu parsemé de nuages et par la Seine, omniprésente dans la peinture de Raguenet.
Le musée Carnavalet conserve le plus important ensemble de tableaux de Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet, provenant des Bains de la Samaritaine, parmi lesquels se trouvent également des vues du Pont Neuf et de l'île Saint Louis. Nous pouvons également citer une autre vue du Pont-Neuf, prise cette fois-ci du quai de la Mégisserie, qui appartenait à la collection Jean Rossignol dispersée par Artcurial le 13 décembre 2005 (lot 32, adjugé 85.000 €).
Au-delà de la précision de Raguenet dans la description du paysage urbain, c'est son goût pour le pittoresque qui fit sa renommée. Ses vues de Paris sont peuplées de nombreux personnages : promeneurs sur les quais, bateliers à l'ouvrage ou encore habitants à leurs fenêtres sont autant de détails que l'œil du spectateur ne finit pas de découvrir. Cette attention aux anecdotes de la rue fait de Raguenet l'un des plus importants "vedutistes" parisiens du XVIIIe siècle.
