Carte grise française
Châssis n° 3499GT
Moteur n° 3499GT
- État d'origine totalement exceptionnel
- Seulement Deux propriétaires marseillais depuis sa sortie d'usine
- Modèle emblématique avec son hard-top d'origine
- Deuxième main depuis 1971, toute sa vie à Marseille
Avec le moteur 250 apparaît une vaste famille de voitures qui vont faire passer Ferrari de marque confidentielle à celui de constructeur de voitures de sport produites en série. Cette gamme s'appuie sur un moteur conçu par Gioacchino Colombo, un V12 3 litres puissant, souple et adaptable aussi bien à un usage touristique qu'à la compétition. La première 250 est dévoilée en 1952 sous une forme plutôt sportive, bientôt suivie des 250 Ellena et 250 GT Europa. Confortables et bien équipés pour les voyages, ces modèles séduisent une clientèle plus large. Ce développement se confirme avec l'arrivée en 1957 du cabriolet 250 GT PF, les deux dernières lettres correspondant à Pinin Farina (encore écrit en deux mots), à qui est confié le dessin et la fabrication de la carrosserie. C'est ce même Pinin Farina qui assure aussi la réalisation du coupé 250 GT PF présenté en 1958 et qui va faire définitivement passer Ferrari du stade artisanal à celui de la fabrication en (petite) série. Au Salon de Paris 1959, Ferrari présente le cabriolet 250 GT deuxième série, qui adopte sa forme définitive. A l'attrait de sa mécanique d'exception, cette voiture ajoute le plaisir de la conduite décontractée, capote baissé. Ce cabriolet fait partie des modèles les plus "glamour" des années 1960, voire de l'histoire de l'automobile.
Les archives Pininfarina indiquent que, à l'origine, le cabriolet 250 GT portant le n° de châssis 3575GT, terminé le 20 juin 1962, était destiné à M. Paulet, par l'intermédiaire de Franco-Britannic Automobiles. Il était commandé de couleur gris clair référence 18933M, avec intérieur cuir Connolly beige référence 846. Ce n'est toutefois pas cette voiture qui sera livrée à M. Paulet car, le 12 juin 1962, le cabriolet n° de châssis 3499GT, portant exactement les mêmes teintes que celui qui avait été commandé, est livré par Pininfarina à Ferrari et l'usine décide donc de l'affecter à la commande de la Franco-Britannic. La voiture arrive à Paris à la fin du mois et prend, le 10 juillet 1962, l'immatriculation 2985 BW 13 au nom de "R. Paulet et Cie, Société Méridionale d'Industrie", avenue de la Boudinière à Marseille. M. Paulet n'utilisera que très peu cette voiture tout au long des neuf années où elle restera entre ses mains, si bien que lorsqu'elle est cédée le 25 janvier 1971 à son deuxième et actuel propriétaire, le compteur n'affiche que 7 000 km !
L'histoire est belle…Le propriétaire actuel, qui avait une trentaine d'années alors, entretenait sa voiture, une Alfa Roméo 1750 coupé Bertone qu'il avait acheté neuve, au garage André, voisin de son entreprise de transport. M. Paulet, âgé à l'époque, était également client de ce même garagiste et y amenait sa Ferrari. C'est chez ce garagiste que les deux hommes se rencontrent alors que le deuxième et actuel propriétaire était littéralement tombé amoureux du cabriolet Pininfarina ! Voyant l'enthousiasme de ce jeune passionné, M. Paulet lui promet de le mettre en première position des acheteurs potentiels le jour où il se déciderait à la vendre. Finalement, le téléphone sonne cinq ans après; il s'agissait de la Mme Paulet qui respectait les dernières volontés de son défunt mari en lui proposant la fameuse Ferrari. Sans aucune hésitation, notre passionné revend son Alfa Roméo, rajoute FF500 000 de l'époque et repart, fier, avec la Ferrari que nous présentons aujourd'hui. Le propriétaire a plusieurs anecdotes amusantes à son sujet. Il se souvient du jour où, en sortant la Belle de son garage, il cassa la poignée côté conducteur. Connaissant bien les voitures, il lui semblait que cette pièce était identique à celle de la Renault Floride. Il va chez un ferrailleur, achète une poignée de Floride, la compare à celle montée côté passager, en tous points identique et la monte, constatant que Maranello se fournissait aussi chez les constructeurs français ! Aujourd'hui encore donc, la clef qui verrouille cette porte est une clef de Renault Floride ! Il nous précise que la voiture n'a jamais reçu une goutte de pluie, toujours précieusement rangée dans un box, le même depuis 1971 ! Aujourd'hui, la voiture se présente dans un état original jamais vu : les vis, les caches, tout est incroyablement dans son jus, certainement jamais démonté. Le propriétaire nous garantie que sa Ferrari a bien le kilométrage indiqué au compteur…15 000 km puisqu'il l'avait acheté à 7 000 km à Mme Paulet et qu'il ne roulait que très rarement avec. Dotée de son rarissime hard-top, de son livret " Organizzazione di vendita ", de son carnet de garantie et même du disque de stationnement d'époque, dans la pochette cuir Ferrari d'époque, cette voiture présente un état d'origine totalement exceptionnel. Le pare-brise affiche les vignettes de circulation des années 1980 et la voiture est livrée avec les cassettes Stéréo 8 de Cerrone, Georges Brassens et "Sexy Show with Veronica" : l'émouvant reflet de l'époque où cette Ferrari brillait dans le rues de Marseille, ville qu'elle n'a jamais quittée. Dans sa livrée grise d'époque, portant encore son premier numéro d'immatriculation, avec son cuir patiné par le temps, ne présentant aucun accroc, elle est comme une beauté venant tout juste de sortir d'une longue somnolence, pour entrer directement dans nos rêves. Avoir survécu pendant 50 ans dans cet état n'est pas loin du miracle : ce cabriolet est sans doute l'un des plus authentiques et originaux parmi tous ceux qui sont actuellement répertoriés. Cette rarissime occasion ne saurait échapper aux amateurs.
French title
Chassis n° 3499GT
Engine n° 3499GT
- in totally exceptional original condition
- two owners from new only
- iconic model with original hard-top
- second-hand since 1971 - all its life spent in Marseille
The 250 engine paved the way for a large family of cars that helped Ferrari expand their limited output to make series-produced sports cars. The new range was based on the 3-litre V12 engine designed by Gioacchino Colombo: powerful, smooth and adaptable to both touring and racing. The first, sporty 250 was unveiled in 1952, shortly followed by the 250 Ellena and 250 GT Europa. These comfortable models were well-equipped for travel and appealed to a wider clientele. The trend continued with the arrival of the Cabriolet 250 GT PF in 1957 - the last two letters standing for Pinin Farina (then still written as two words), who oversaw the design and the manufacture of the coachwork. Pinin Farina was also responsible for the Coupé 250 GT PF presented in 1958, which saw Ferrari pass once and for all from the status of artisan to that of a car manufacturer producing (limited) series. At the 1959 Paris Motor Show, Ferrari presented the Cabriolet 250 GT Series II in what would prove its definitive form. The appeal of its sophisticated mechanics was complemented by the relaxed pleasure of driving with the hood down. This cabriolet was one of the most 'glamorous' models of the 1960s - if not in the history of car-making.
The Pininfarina archives reveal that the Cabriolet 250 GT with chassis n° 3575GT was finished on 20 June 1962, and originally intended for a Monsieur Paulet, via Franco-Britannic Automobiles. It had been ordered in light grey (ref. 18933M) with a Connolly beige leather interior (ref. 846). Yet this was not the car delivered to M. Paulet! On 12 June 1962 a cabriolet with chassis n° 3499GT, and exactly the same finish as the one ordered by Mr Paulet, was delivered to Ferrari by Pininfarina - and this is the one the factory decided to send to Franco-Britannic Automobiles. The car arrived in Paris at the end of June and was registered on 10 July 1962 with number-plate 2985 BW 13, in the name of 'R. Paulet et Cie, Société Méridionale d'Industrie' of Avenue de la Boudinière, Marseille. During the nine years that he owned the car, Mr Paulet drove it so sparingly that, when it was sold on 25 January 1971 to its second, current owner, it had just 7,000km on the clock!
It's quite a tale! The current owner, then aged about thirty, used to take his Alfa Romeo 1750 Coupé Bertone - which he had bought new - for servicing at Garage André, next door to his own transport firm. Mr Paulet used to bring his Ferrari to the same garage and it was here that the two men met - with the younger man promptly falling in love with the Pininfarina cabriolet! Mr Paulet, who was getting on, was so impressed by his passion for the car that he promised him first refusal if he ever decided to sell. When the phone eventually rang, five years later, it was… Madame Paulet calling to fulfil her late husband's wishes, offering for sale the famous Ferrari. Our enthusiast had no hesitation in selling his Alfa Romeo and, with the proceeds, plus another 500,000 French Francs, secured the Ferrari we are offering today.
The owner tells several funny stories about the car. He remembers taking it out of the garage one day, and breaking the handle on the driver's door. He knew his cars - and had a hunch that the handle resembled that of the Renault Floride. So he went to an ironmonger's, bought a Floride handle, compared it to the one on the passenger side, found it identical in every way, and fitted it - wrily observing that Maranello also bought parts from French constructors! To this day, the key to this door is a Renault Floride key! He also informs us that the car has never received a drop of rain, as it has been preciously kept in the same garage since 1971!
The car today is in an unheard-of original state: everything - down to the screws - is in virtually original condition, and has certainly never been dismantled. The owner guarantees that the Ferrari's mileage is indeed as shown on the clock… 15,000 km; it had done 7,000 km when he bought it from Madame Paulet, and he has only driven it very occasionally. The car is in a quite exceptional original state: equipped with its very rare hard-top, its Organizzazione di Vendita booklet, its warranty and even its original parking disc in an original Ferrari leather wallet. The windscreen has its 1980s road-tax vignettes, and the car comes with stereo cassettes by Cerrone, Georges Brassens and Sexy Show with Veronica: moving echoes of the days when this Ferrari gleamed on the streets of Marseille, the city it has never left. In its original grey livery, still with its original number-plates, its leather patinated by time, without a blemish, it resembles a Sleeping Beauty that has just awoken from a lengthy slumber - to head straight into our dreams.
To have survived for nearly 50 years in this condition is almost miraculous. This cabriolet must be one of the most authentic and original currently known: a once-in-a-lifetime opportunity that no connoisseur can afford to miss!