Lithographie originale, signée " André Rouveyre ", justifiée et datée " 19 / 25 " et " 1951 " avec légende autographe, en bas. 34 x 25 cm, encre des inscriptions pâlie, mouillure angulaire, encadrement sous verre.

André Rouveyre a inscrit de sa main ce quatrain :
" Ce galant, qui vécut lampiste,
Remarqué par un manager
Sut enchanter le monde entier
Aussitôt qu'on le mit en piste ! "

Envoi autographe signé d'André Rouveyre à l'éditeur Jean Denoël (1902-1976).

Rouveyre caricaturiste de Léautaud caricaturiste de Rouveyre. Rouveyre avait connu Léautaud au Mercure de France, et avait illustré un de ses ouvrages, Georgette. Journal littéraire 1903 (1942). Il livre avec cette lithographie un portrait sans complaisance de Léautaud, tel qu'il apparaissait à la fin de sa vie. Celui-ci était conscient de son apparence mais se montrait lui-même mordant sur son caricaturiste, écrivant dans son Journal littéraire :
" Et Rouveyre, vieillard édenté comme je le suis moi-même, le visage abîmé comme j'ai le mien, si même ce n'est plus [...] "

Bien qu'ayant privilégié après la Première Guerre sa carrière d'écrivain, André Rouveyre débuta comme dessinateur : il illustra Apollinaire ou Gourmont, et surtout produisit des caricatures d'une rare férocité : il collabora à de nombreux périodiques comme La Caricature, Le Rire, Comœdia ou Vers et prose, et publia de nombreux recueils personnels.
" Rouveyre a cherché des concepts psychologiques à travers les plans des visages. La série des portraits qu'il a donnée au Mercure de France et ses Carcasses divines sont des investigations savantes et précieuses " (Francis Carco, Les Humoristes, 1921).