Auguste Luchet
Ecrivain.
Après des débuts dans le commerce, il épouse la carrière littéraire. Lié avec les hommes les plus avancés du parti démocratique, il entreprend les publications, qui lui vaudront en 1842, à la suite d'un procès, 2000 Frs d'amende et deux ans de prison. Il échappe à cette peine en s'exilant à Jersey. Après la Révolution de 1848, il devient Gouverneur du Château de Fontainebleau. Il a écrit des romans, des études de mœurs, d'art et des pièces de théâtre, notamment : Frère et Sœur, 1838, Le nom de famille, 1841 (ouvrage qui le fit condamner), Souvenirs de Fontainebleau, 1842… L'éventail d'ivoire, 1847…
Sources : Vapereau, page 1126.

Dutertre ou Du Tertre de Véteuil
Auteur dramatique.
Il est quelque temps directeur de l'Ambigu-Comique et secrétaire général de l'Opéra-Comique. On lui doit des comédies, des drames, des livrets d'opéras-comiques, entre autres : Les brigands de la Loire, 1842 ; Plus heureux qu'un roi, 1846 ; La ferme de Primerose, 1851 ; Les joueurs de cartes, 1867…
Sources : Nouveau Larousse, page 900 tome III.

Jules Alexandre Lefèvre, dit Lefèvre-Deumier
Ecrivain.
Ecrit des tragédies romantiques reçues au Français mais jamais représentées. Il a publié des poèmes : Le Parricide, 1823 ; Le clocher de Saint-Marc, 1826, composition bizarre, entachée d'exagération et de mauvais goût, écrite sous l'inspiration de Byron. Comme Byron combat pour les Grecs, Lefèvre veut combattre pour les Polonais insurgés en 1830 et il est emprisonné en Autriche. Il retourne en France où il publie Confidences, poésies, 1833… Il devient bibliothécaire de Louis Napoléon en 1849 puis de l'Elysée et des Tuileries en 1852. Sa tante Deumier meurt et lui laisse sa fortune et son nom.