Vers 1922. 1 p. in-8. Sonnet signé Paul Valéry, intitulé "Les grenades", publié en 1922 dans "'Charmes" :
Dures grenades entr'ouvertes
Cédant à l'excès de vos grains,
Je crois voir des fronts souverains
Éclatés de leurs découvertes !
Si les soleils par vous subis,
Ô grenades entrebâillées,
Vous ont fait d'orgueil travaillées
Craquer les cloisons de rubis,
Et que l'or sec de l'écorce
À la demande d'une force
Crève en gemmes rouges de jus,
Cette lumineuse rupture
Fait rêver une âme que j'eus
De sa secrète architecture.