Estimation :
20 000 € - 25 000 €
Vendu :
25 322 €
Description complète
Le conseil de guerre
Toile
(Griffures)
Provenance :
Collection parisienne avant 1993 ;
Collection parisienne ;
Vente anonyme ; Paris, Drouot-Montaigne, 10 juin 1997, n° 28, repr. (avec le titre 'Choc de cavalerie', il était présenté avec une autre toile de Parrocel, 'Armée franchissant un pont', toile, 62 x 136 cm) ;
Vente anonyme ; Paris, Sotheby's, 19 juin 2006, n° 24, repr. (avec le titre 'Choc de cavalerie')
Bibliographie :
Jérôme Delaplanche, 'Joseph Parrocel, 1646 - 1704. La nostalgie de l'héroïsme', Paris, Arthéna, 2006, p. 209, n° P. 76, repr. et repr. détail p. 71.
Commentaire :
La restauration, en 2005, des vingt tableaux du réfectoire des Invalides, puis la publication de l'ouvrage de Jérôme Delaplanche ont suscité un regain d'intérêt pour Joseph Parrocel, l'un des plus grands peintres de batailles du XVIIe siècle français.
C'est à son retour d'Italie et après avoir été reçu à l'Académie royale en 1676 qu'il peint ces 350 mètres carrés de fresque. A la différence d'Adam van der Meulen, il néglige les détails pour s'attacher au dynamisme des scènes : les raccourcis des cavaliers qu'il place au premier plan nous propulsent au cœur des chocs de cavalerie et combats.
Plus calme, ce 'Conseil de guerre', est d'un format habituel pour l'artiste qui réalise peu de grandes compositions. Il montre l'influence durable de Jacques Courtois (1621-1676) qui l'a formé en Italie, notamment quant à la composition.
La vigueur et la souplesse du trait, l'intensité des coloris, notamment le rouge qui éclate sur la croupe blanche du cheval, le frémissement des nuages, le bras tendu qui donne de l'ampleur au tableau sont autant de marques de l'artiste.
1- Bibl. en rapport : Frédéric Lacaille (dir.), 'Peintures murales aux Invalides, l'œuvre révélé de Joseph Parrocel', Dijon, Faton, 2005
C'est à son retour d'Italie et après avoir été reçu à l'Académie royale en 1676 qu'il peint ces 350 mètres carrés de fresque. A la différence d'Adam van der Meulen, il néglige les détails pour s'attacher au dynamisme des scènes : les raccourcis des cavaliers qu'il place au premier plan nous propulsent au cœur des chocs de cavalerie et combats.
Plus calme, ce 'Conseil de guerre', est d'un format habituel pour l'artiste qui réalise peu de grandes compositions. Il montre l'influence durable de Jacques Courtois (1621-1676) qui l'a formé en Italie, notamment quant à la composition.
La vigueur et la souplesse du trait, l'intensité des coloris, notamment le rouge qui éclate sur la croupe blanche du cheval, le frémissement des nuages, le bras tendu qui donne de l'ampleur au tableau sont autant de marques de l'artiste.
1- Bibl. en rapport : Frédéric Lacaille (dir.), 'Peintures murales aux Invalides, l'œuvre révélé de Joseph Parrocel', Dijon, Faton, 2005
