le Zebre
a – phaeton - 1911
type a série 3
n° De Série : 916
puiSSAnCe FiSCALe : 5 cv
MOTeur : n° 270 monocylindre – culasse borgne de 635 cm3 –
alésage/course : 90 x 100 mm
SOupApeS : latérales, commandées par un arbre à cames latéral
ALLuMAge par magnéto
ALiMenTATiOn : par un carburateur
BOîTe De ViTeSSeS : manuelle à 2 rapports + MA
FreinS : à tambours sur les roues arrière et sur la transmission
COnDuiTe : à droite – Direction : boîtier à vis et secteur
rOueS : à rayons bois type « artillerie » – pneus à talon 710 x 80
SuSpenSiOn : ressorts semi-elliptiques longitudinaux à l’avant et
à l’arrière
CArrOSSerie : phaéton – 2 places – une porte à gauche - de couleur
jaune – ailes noires – capote en toile plastifiée noire. intérieur en skaï noir
Jules Salomon, ingénieur, était installé à Suresnes, dés 1909 pour
construire des petites automobiles deux places, conçues selon des critères
d’économie, de qualités pratiques et de robustesse. Les petites Zèbre
connurent un succès assez retentissant jusqu’à parvenir aux oreilles d’André
Citroën qui s’attacha la collaboration de Jules Salomon, lequel quitta
son entreprise en 1919. il participa à la conception de la 5Cv Citroën sur
laquelle on trouve, améliorés, bien des principes composant les Zèbre,
surtout les modèles B et C de même aspect que les A mais pourvus d’un
moteur à 4 cylindres. Après 1919, quelques Zèbre furent construites sans
Jules Salomon, qui ne connurent pas le même succès : le succès des
Zèbre d’avant 1914 étant indiscutablement dû aux qualités mises en
exergue par la publicité : robustesse et économie. « Le Zèbre est trois fois
plus vite et deux fois et demie plus économique que le cheval, court trois
fois plus vite et mange deux fois moins ».
La voiture que nous présentons a fait l’objet de travaux de restauration.
une plaque indique qu’elle a été la propriété d’un certain Docteur
Maubert, et une ancienne carte grise nous apprend qu’elle était depuis
1937 la voiture de Monsieur paul imbert.
il est exact que les Zèbre étaient appréciés des Docteurs vraisemblablement
parce que l’on pouvait être sûr de leur bon fonctionnement, et
peut-être aussi à cause d’un certain confort. Bien qu’appelée « phaeton
», on devrait dire cabriolet ou spider car pourvu de flancs latéraux
de pare-brise et d’une capote assez enveloppante. Le docteur Maubert
devait être un médecin de ville car sa voiture, si elle a un pneu de
secours, n’a pour éclairage qu’un paire de lanternes à pétrole !
Carte grise française ancienne série.