Paris, Éditions de La Sirène, 1922.
In-12 (18, 5 x 11,5 cm), plats de médium beige vernis, dos lisse à mors apparents avec deux pièces de cuir à motifs tressés imprimés débordant sur les plats, l’une brun roux, l’autre grise, petits cabochons noir insérés en tête, doublures de nubuck gris, couvertures et dos conservés, chemise et étui (J. de Gonet 2005).
82 p., [3] ff.
Édition originale de ce recueil de poèmes en prose. Précieux exemplaire enrichi, au faux-titre, d’un envoi autographe signé à Proust : « À Marcel Proust, à toi mon cher petit, avec mon admiration profonde et ma tendresse, Lucien ». Proust dut en faire une critique avantageuse, d’après les remerciements que Lucien Daudet lui adressa le 3 juillet 1922 : « Cela compte si peu le jugement des autres […]. Tu penses, au contraire, combien venant de toi, ce que tu me dis sur Calendrier a pu me combler. »
Exemplaire non justifié, vraisemblablement sur papier d'édition.
On joint :
Une lettre autographe signée volante de Lucien Daudet à son « cher ami » (Balmoral Palace, Monte-Carlo, « mercredi », 1 p. in-12) : « Je suis bien en retard pour vous remercier de vos bons voeux dont j’ai été bien touché. Trouvez ici tous les miens, je vous en prie, avec tous mes affectueux souvenirs… Je ne sais rien de Reynaldo [Hahn] depuis bien longtemps. »
Bel exemplaire dans une remarquable reliure de Jean de Gonet.
Provenance :
Julien Bogousslavsky (ex-libris gravé). Vente Paris, Beaussant Lefèvre, Paris, 26 novembre 2013, n° 116
Bibliographie :
Manque à Talvart.
Traces de pliure sur la lettre.