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Georges cuvier. L.A., [septembre ? 1806], à Alexandre Brongniart ; 4 pages in-4. Intéressante lettre à son collaborateur pour l’E...
Estimation :
600 € - 800 €
Vendu:
746 €

Détails du lot

Georges cuvier. L.A., [septembre ? 1806], à Alexandre Brongniart ; 4 pages in-4. Intéressante lettre à son collaborateur pour l’E...

Georges cuvier. L.A., [septembre ? 1806], à Alexandre Brongniart ; 4 pages in-4. Intéressante lettre à son collaborateur pour l’Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris (1811). Il a porté les résultats du mémoire de Brongniart sur les environs de la Mauldre, en enluminure sur sa carte. « J’ai trouvé la craye à une demi lieue au delà de Nemours, et (ce qui est bien remarquable,) entre elle et le siliceo calcaire, il y avait des poudingues pendant cinq cent pas. Tout le plateau inferieur en était formé et les champs n’offraient que des cailloux roulés. Or les cailloux un peu blonds, sont évidemment produits par les silex de la craye, qui précisément en cet endroit sont un peu plus blonds qu’ailleurs. Ainsi ces poudingues forment précisément la grève du grand golfe de craye dans lequel se sont déposés les terrains que nous examinons »… Il répercute les observations faites par son frère entre Lagny et Essonne, lesquelles confirment sa conjecture que les meulières de La Ferté-sous-Jouarre sont des débris de « notre grand plateau siliceo-calcaire, et il n’est plus nécessaire d’imaginer comme Guettard des sucs lapidifiques, et comme Coupé des fermentations intérieures ou telle autre chimère »… Quant aux meulières éparses sur le plateau sableux, il vient d’en trouver l’explication, et il la lui expose en l’invitant à revoir les meulières coquillières qu’ils ont trouvées près de Longjumeau, pour établir si ce sont des empreintes de coquilles d’eau douce qui s’y trouvent… « N’eussions-nous découvert que cette origine des meulières, nos courses ne seraient pas infructueuses »… Ensuite il étudiera le nord de Paris, et surtout ce qui borde la plaine Saint-Denis. « Je me représente provisoirement cette plaine, comme un dépôt de marnes et de sables, fait par l’eau douce, dans un bassin creusé dans le calcaire grossier coquillier. Pour venir à bout de cette partie, nous n’aurons autre chose à faire, que de suivre simplement les six ou huit grandes routes, qui divergent au nord et cela à six ou huit lieues de distance chacune. Nous pouvons faire tout cela en un mois si vous voulez, et nous serons alors en état de rédiger un des plus jolis ouvrages géologiques, qui ayent encore été faits sur les terrains secondaires »…

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