(Restaurations)
Notre artiste, malheureusement encore anonyme, s’inspirant ici des œuvres des maîtres du siècle d’or hollandais du XVIIe siècle comme Pieter Neefs ou Dirk van Delen, semble nous offrir la nef grandiose d’une église. Mais la singularité de notre toile réside dans le choix par l’artiste de placer des personnages habillés à la mode ottomane. Le détail des turbans sur les figures masculines est assez surprenant tout comme les grands encensoirs suspendus entre les colonnes mais aussi le motif en langage arabique visible sur le plafond. Aucun détail et décor faisant référence à la chrétienté n’est disposé dans la composition, faisant de notre toile, une œuvre tout à fait atypique et rare.