· Certifiée par Ferrari Classiche
· Restauration de très haut niveau, par les meilleurs artisans italiens
· Douzième exemplaire produit, historique connu
· Un des plus beaux cabriolets de l’Histoire de l’Automobile
· Sans réserve
En décembre 1958, l'importateur Ferrari aux États-Unis, Luigi Chinetti, reçoit dans son magasin de New-York cette splendide Ferrari 250 GT Spyder California. Une véritable nouveauté puisque la production n'a démarré que quelques mois plus tôt et, pour Chinetti, une satisfaction puisqu'il s'agit d'un modèle que, avec John von Neumann (pilote Ferrari californien), il a réclamé au constructeur de Maranello. Et c'est lui qui a imaginé l'appellation "California". D'ailleurs, la voiture qui arrive chez lui est le douzième exemplaire produit, prototype compris.
Elle ne tarde pas à être vendue à un premier acheteur new-yorkais, Robert Gumper, qui va la conserver une décennie avant de traverser le pays en 1970 pour rejoindre son deuxième propriétaire, Robert Ramlose, en Californie. A partir de 1974, la voiture est entreposée avant d'être achetée par un amateur australien qui la garde jusqu'en 1988. Elle est ensuite exportée en Allemagne où elle connaît quatre propriétaires successifs et, en 2003, est vendue à un collectionneur français qui la fait immatriculer en Angleterre. C'est en 2011 que l'actuel propriétaire en fait l'acquisition, par l'intermédiaire de Lukas Hüni. Il est alors estimé que cette 250 GT Spyder, qui se présente de teinte rouge avec intérieur noir, a été restaurée au moins deux fois par le passé. Comme son état n'est pas exempt de reproches, son nouveau propriétaire décide une remise en état complète, avec mise à nu de la carrosserie. Il confie la responsabilité du projet aux meilleurs artisans italiens situés autour de Modène : Toni Auto, atelier situé juste en face de l'ancienne entrée de Ferrari (via Abertone Inferiore à Maranello) et fondé en 1975 par le regretté Franco Toni, ancien mécanicien au département course de Ferrari. Son fils a pris la relève et la famille met aujourd'hui son expérience au service des plus grands collectionneurs de Ferrari.
L'ensemble châssis/carrosserie est envoyé à l'atelier Brandoli, entreprise familiale ouverte en 1980 par Egidio Brandoli, ancien responsable de la section restauration chez Scaglietti. La coque est soigneusement débarrassée de sa peinture et laisse place à un ensemble très bien préservé pour une voiture de plus de 50 ans. Les rares défauts trouvés à l'arrière sont rectifiés dans les règles de l'art et les panneaux sont ajustés pour présenter un parfait alignement, comme il sied à une voiture de ce niveau. Elle est ensuite envoyée à la Carrozzeria Cremonini, à Lesignana dans les faubourgs de Modène, pour recevoir sa peinture en plusieurs étapes qui s'achèvent par une finition à la main. La teinte d'origine n'étant pas connue, le propriétaire choisit le "“Canna di Fucile”, code 106-E-8, qui se révèlera un excellent choix pour souligner la ligne élégante de la voiture.
La réfection de l'aménagement intérieur est confié à Luppi Tappezzeria, à Modène ; les baquets incorrects qui équipent la voiture sont remplacés par des sièges de la bonne spécification à dossiers inclinables et la sellerie est entièrement refaite en cuir Connolly beige, code VM3218, avec moquette assortie. Le volant Nardi est refait chez le fabricant, une capote neuve est réalisée et tous les instruments, accessoires et appareils électriques sont contrôlés et remis en état quand nécessaire. Du côté du moteur, il apparaît que le numéro d'origine a été effacé, ce qui suppose un remplacement. Le numéro de moteur frappé est le 128 D n°356. Ces numéros ont été reportés par Ferrari Classiche (qui a aussi apposé son cachet) lors de la restauration de la voiture il y a une dizaine d’années. En effet, un bloc moteur neuf produit par Ferrari Classiche/Ferrari S.p.A. en 2012 avait été utilisé à cette occasion. Le moteur est ensuite remonté avec le maximum de pièces d'origine vérifiées et refaites, à l'exception des chemises et pistons, remplacés par des neufs.
La dernière phase de la restauration est effectuée chez Toni Auto où, après installation du faisceau électrique et ultimes vérifications, les fluides sont versés dans la mécanique et le moteur est mis en route, prenant vie dans l'émotion de ceux qui en ont assuré la restauration.
Cette voiture a fait l'objet d'une certification Ferrari Classiche et, en plus de différents documents historiques, est accompagnée d'un livre illustré de photos, qui présente le détail de son histoire et de sa restauration.
Son état impeccable correspond aux exigences de Staffan Wittmark qui est particulièrement sensible au design et qui bénéficie de par ses activités professionnelles, d'un regard esthétique particulièrement acéré. Dans son élégante teinte gris canon de fusil, cet exemplaire rend un magnifique hommage à ce modèle qui fait partie des plus mythiques de l'histoire Ferrari. Avec sa forme plus fluide que le cabriolet 250 GT, ce Spyder est aussi plus exclusif puisqu'il n’a été produit qu'à une centaine d'exemplaires, toutes versions confondues. Sa forte personnalité est sous-tendue par le fait qu'il était aussi conçu pour la compétition, comme le précise le catalogue d'époque : "Ces GT, qui sont accessibles à tout acheteur, (...) sont exactement le genre de voiture que nous souhaitons voir concourir dans les épreuves d'endurance." Une alliance de sport et de prestige qui fait de Ferrari une marque sans équivalent et de ce modèle une occasion rare d'acquérir un exemplaire irréprochable.
· Certified by Ferrari Classiche
· Very high-quality restoration by the best Italian craftsmen
· Twelfth car built, known history
· One of the most beautiful cabriolets in the history of the car
· No reserve
In December 1958, Ferrari’s importer in the United States, Luigi Chinetti, received this splendid Ferrari 250 GT Spyder California in his New York showroom. It was very much a new model, as production had begun only a few months earlier, and, for Chinetti, a source of satisfaction, as it was a model which he and John von Neumann, a Ferrari racer from California, had asked Ferrari to build. And it was Chinetti who came up with the name ‘California’. The car delivered to him was, moreover, only the twelfth example produced, including the prototype.
It was soon sold to its first New York owner, Robert Gumper, who kept it for a decade, before it crossed the country in 1970 to its second owner, Robert Ramlose, in California. From 1974, the car was laid up, before being bought by an Australian enthusiast who kept it until 1988. It was then exported to Germany, where it had four successive owners and, in 2003, was sold to a French collector, who registered it in England. Staffan Wittmark bought it in 2011, through Lukas Hüni. At this point, it was thought that the 250 GT Spyder, finished in red with a black interior, had previously been restored at least twice. As its condition was not beyond reproach, Mr Wittmark decided to have a complete, bare-metal restoration carried out. He assigned responsibility for the project to the best Italian craftsmen around Modena: Toni Auto, a workshop opposite the old entrance to Ferrari (on the via Abertone Inferiore in Maranello) founded in 1975 by the late Franco Toni, a former mechanic in Ferrari’s competition department. His son took over from him and today the family puts its experience at the disposal of the leading Ferrari collectors.
The complete chassis and body was sent to the Brandoli workshop, a family business established in 1980 by Egidio Brandoli, formerly in charge of the restoration department at Scaglietti. The shell was carefully stripped of its paint, leaving a body which was very well preserved for a car more than 50 years old. The few faults found at the rear of the car were corrected in line with best practices and the panels adjusted so that they were perfectly aligned, as befitting a car of this standing. It was then sent to the Carrozzeria Cremonini, at Lesignana in the suburbs of Modena, to be painted in several stages, with the process completed by hand. As the original colour was unknown, the owner chose “Canna di Fucile” a grey metallic colour, which proved an excellent choice to emphasize the car's elegant design.
The restoration of the interior was assigned to Luppi Tappezzeria in Modena: the incorrect bucket seats fitted were replaced by seats to the right specification with reclining backrests and the interior completely reupholstered in beige Connolly leather (code VM 3218), with matching carpets. The Nardi steering wheel was restored by the manufacturer, a new hood made and all the instruments, accessories and electrical equipment checked and restored as necessary. Regarding the engine, the original number appeared to have been removed, suggesting the engine had been replaced. The engine number stamped is 128 D n°356. The engine number have been re-stamped by Ferrari Classiche (who also affixed its stamp) during the car’s restoration ten years ago since a new engine block produced by Ferrari Classiche / Ferrari S.p.A. in 2012. The engine was then reinstalled with as many checked and rebuilt original parts as possible, with the exception of the pistons and liners, which were replaced by new items.
The final stage in the restoration was carried out by Toni Auto, where, after the wiring loom had been fitted and the final checks carried out, the engine was filled with its fluids and started up, its coming to life an emotional moment for the team responsible for its restoration.
The car has been certified by Ferrari Classiche and, in addition to various historical documents, comes with an illustrated book showing in detail its history and restoration.
Its immaculate condition lives up to the demands set by Staffan Wittmark, who is particularly sensitive to design and - through his professional activities - has an especially keen eye for aesthetics. In its elegant “Canna di Fucile” shade, this magnificent example pays tribute to one of the legendary models in Ferrari’s history. With more flowing lines than the 250 GT cabriolet, the spyder is also more exclusive, as only a hundred or so cars were built (for all versions). Its strong personality is underpinned by the fact that it was also built for competition, as the brochure of the time makes clear: “These GTs, which are available to any customers (...) are exactly the type of car we would like to see competing in endurance races.” A marriage of motorsport and prestige which has made Ferrari a marque like no other and this model a rare opportunity to acquire an impeccable example.