Cleo de Merode, gouache and pen, by M. Lemaire
5.51 x 8.07 in.
Galerie Gilberte Cournand, Paris, en décembre 1988 (selon une étiquette au verso) ;
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Corvoisier, Christian, Cléo de Mérode et la photographie, La première icône moderne, Editions du Patrimoine, 2007, reproduit p. 111 : « Cléo de Mérode »
Danseuse, courtisane, modèle et icône de beauté, Cléopâtre-Diane de Mérode (1875-1966), dite Cléo de Mérode, incarne l’innocence et devient vite la coqueluche de la Belle Époque. Avec son teint de porcelaine, sa chevelure brune, ses yeux noirs et sa silhouette longiligne, elle pose pour nombre d’artistes, tels le sculpteur Alexandre Falguière, les peintres Edgar Degas, Jean-Louis Forain, Giovanni Boldini, et est également représentée par Henri de Toulouse-Lautrec. Saisissant la singulière beauté de son visage, notre superbe petit dessin gouaché de Madeleine Lemaire est directement puisé d’un portrait photographique de Léopold Reutlinger. L’artiste y adoucit l’expression, réinvente la robe et l’intègre dans le cloître somptueux d’un palais de la Renaissance italienne.