Signée et datée ‘Maurice. A. CHABAS. 1895.’ en bas à droite
Toile de la maison Blanchet
Sans cadre
Virgins of the cliffs, oil on canvas, signed and dated, by M. Chabas
31.89 x 23.43 in.
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
IVème Salon de la Rose+Croix, Paris, 5 Rue de la Paix, 20 mars – 20 avril 1895, cat. n° 6 : « Les Vierges des Falaises (esquisse) »
L’Art et la Vie en France à la Belle Époque, île de Bendor, Fondation Paul Ricard, septembre – octobre 1971, cat. n° 191 : « Les sirènes aux algues » [étiquette au verso]
Maurice Chabas, Peintre et messager spirituel (1862-1947), musée de Bourgoin-Jallieu, septembre 2009 ; Pont-Aven, musée des Beaux-arts, 30avril – 29 août 2010, cat. n° 1 : « Les Vierges des falaises », reproduit p. 28 et p. 33 [étiquette au verso]
Le Symbolisme & Rhône-Alpes, de Puvis de Chavannes à Fantin-Latour, 1880-1920, Villefranche-sur-Saône, Musée municipal Paul-Dini, 17 octobre 2010 – 13 février 2011, cat. n° 96 : « Les Vierges des Falaises », reproduit p. 112
Frère ainé du peintre Paul Chabas, élève de Bouguereau et de Tony Robert-Fleury à l’académie Julian, Maurice Chabas débute au Salon des Artistes français de 1885, où la découverte des œuvres de Puvis de Chavannes influence nettement son style et ses sujets. Artiste sensible et mystique, il adhère aux pensées développées par Joséphin Péladan et participe à tous les Salons de la Rose+Croix de 1892 à 1897. Associant un certain goût pour les nus antiquisants à une perception plus naturaliste d’un paysage des côtes bretonnes, notre grande toile, exposée au Salon de la Rose+Croix de 1895, illustre le caractère éclectique de Chabas. En représentant ces Vierges des falaises, dont l’une semble directement empruntée au canon de la Vénus de Milo, l’artiste fait surtout la promotion d’une beauté idéale et sereine, et cherche à traduire les réminiscences d’un âge d’or trop tôt disparu.