Présenté avec un papier à entête des Domaines de la Couronne, annoté à la plume par PF Julien :
« Copie d’une note prise par le commis du Palais des Tuileries lors des couches de « S.M.I. Marie Louise ». Le 20 mars 1811 à huit heures moins trois quart du matin, un garçon de garde-robe demanda au bureau du concierge des Tuileries une jarretière en laine rouge disant que cela pressait tellement qu’il ne pouvait en chercher ailleurs. Le commis du Palais, embarrassé de satisfaire à la demande qui lui était faite, imagina d’offrir ses jarretières, qui à peu de choses près, remplissaient ses désirs. Le garçon emporta les dites est (sic) celle qui est jointe à la note a servi à la délivrance de Marie Louise Impératrice de France. » Signé L.F. Julien, commis du Palais breveté par l’Empereur par S.E. le Duc de Frioul, grand maréchal du Palais. C’est de cette jarretière qu’un fragment a été donné par le dépositaire à M. David de Paris, et c’est le seul à qui il en a été donné. Compiègne le 17 mai 1835. Le concierge du Palais régisseur du domaine, ancien commis du Palais des Tuileries.
Dimensions (document) : 28 x 21 cm
Dimensions (cadre) : 33 x 27 cm
A.B.E.
Provenance :
Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 200)
A souvenir of the King of Rome’s birth, fragment of a woven garter in red, white, orange and pink wool yarn
Commentaire :
Il est à noter qu’il est fait mention de cette étonnante relique dans la « Chronique médicale », volume 12, Année 1905, p. 336 et 337. La jarretière et le certificat sont alors la propriété de Monsieur Peschard, commissaire de police du quartier Gaillon.
L’hypothèse avancée est que la jarretière aurait été utilisée par Dubois pour tirer le forceps chargé de délivrer l’Impératrice, forceps que Dubois avait lui-même perfectionné.