19 décembre. « Tout ce que j’ai su, d’abord de tes tirs et exercices en Méditerranée, puis de ta croisière en Atlantique, m’a donné la meilleure impression du Suffren et de son Commandant. Une fois de plus, – et c’était en une très importante occasion – tu m’as donné toutes les raisons qui justifient ma fierté paternelle. Les ragots malveillants que certains ont tâché d’exploiter au sujet de tes propos à Rio n’ont aucune espèce d’importance. Plus tu t’élèves et parais, plus cela arrivera. Il n’y a là rien que de méprisable et d’inévitable. […]
À Paris, rien de bien nouveau. L’année politique, sociale et économique s’achève dans le calme pour ce qui concerne notre pays »…
31 décembre. « Mon cher Philippe, Je te remercie bien des vœux affectueux que tu nous as adressés. Tous les miens, les meilleurs du monde, vont à toi-même en même temps qu’ à Henriette et à vos enfants. Je ne manque pas d’y joindre ceux que je forme pour le beau, bon et puissant Suffren.
Le fait est que ce navire et son commandant se sont magnifiquement comportés dans les épreuves qu’ils avaient à subir. Je te sais grand gré des nouvelles raisons de fierté paternelle et de satisfaction militaire que j’ai pu y trouver »…
LNC, III, p. 939 et 944.