Lettre du Caire, lors de sa tournée en Orient.
Il écrit à sa « chère petite femme chérie […] au milieu de l’épreuve décisive. Si pénible qu’elle soit, elle était nécessaire et je crois que, maintenant, la fin est en vue. Mais quel drame ! […]
En tout cas, tout va aussi bien que cela peut aller. Mais il faut en fait une âme de fer, tant les événements sont cruels et les responsabilités lourdes »…
Il a reçu « une magnifique photo de défilé de Jeanne d’Arc à Londres, avec Philippe superbe au premier rang de l’École Navale ! Je pense beaucoup à lui, comme à ma fille Élisabeth et au tout petit ». Il ne sait quand il pourra rentrer à Londres, « peut-être dans quelques semaines ».
Il ajoute : « Rien n’est étonnant et réconfortant comme l’esprit, l’ardeur, le courage de tous nos gens ici, militaires et civils. Les religieuses sont les plus “gaullistes” ! »
LNC, I, p. 1241.