Sur la préparation de son discours de réception à l’Académie.
25 juillet 1929. Il a parlé avec le général du Granrut des affaires de Syrie : « Il est enchanté de la politique suivie par le Ht Commissaire et des crédits qui lui sont accordés pour l’entretien de l’armée ; ce qui va lui permettre de réaliser d’importantes réformes. Le général vous apprécie et compte sur votre collaboration » ; aussi Pétain renonce à faire abandonner son poste à de Gaulle : « Pour gravir en temps de paix les divers échelons de la hiérarchie il est nécessaire de se distinguer par des services exceptionnels. Une occasion vous est offerte, ne la négligez pas. Voilà le conseil que je vous donne et il est bien désintéressé. Quant au discours académique, il n’a qu’une importance relative. Je vais me remettre à écrire, je n’y réussissais pas trop mal autrefois. Comme c’est Paul Valéry qui me répondra, je ne serais pas fâché de mettre mon style, dépouillé à vif, en opposition avec le sien où la pensée disparaît sous l’amoncellement des fioritures (voir son discours sur Anatole France) »…