Provenant d’une famille d’importants collectionneurs de Brescia
- L’une des deux premières J2 équipée d’un V8 Cadillac
- Historique fascinant, documentation exceptionnelle
- Seulement cinq propriétaires depuis l’origine
- Modèle rare et éligible dans les plus beaux évènements.
En plus de présenter son intégrité d'origine, cette Allard J2 est une des deux premières à avoir été équipée d'un V8 Cadillac 5,4L à soupapes en tête, léger et compact, au lieu des Ford habituellement installés par Sydney Allard qui était agent pour la marque en Angleterre. De plus, cette J2 est accompagnée d'une exceptionnelle documentation qui permet d'en retracer l'histoire avec précision. Quand il a contacté Allard en avril 1950 pour l'achat d'une J2, Frederic Gibbs, architecte naval basé à New-York, a souhaité qu'elle soit dotée d'un V8 Cadillac qu'il a dû commander directement à General Motors et expédier en Angleterre où il a été installé par Allard. La voiture a été ensuite envoyée aux États-Unis et livrée à son propriétaire le 10 août 1950.
Le choix de moteur de Frederic Gibbs a dû convaincre Sydney Allard puisqu'il s'est engagé avec Tom Cole aux 24 Heures du Mans 1950 avec une Allard-Cadillac et qu'ils ont terminé troisièmes. Par la suite, les Allard J2 ont toutes reçu un V8 Cadillac au lieu du Mercury latéral précédent. Mariage d'un châssis anglais et d'un V8 américain, capable d'accélérer de 0 à 100 km/h en 7 s et affichant un rapport poids/puissance exceptionnel pour l'époque, la J2 est parfois considérée comme la devancière de l'AC Cobra.
Extrêmement méticuleux, Frederic Gibbs a consigné sur un petit carnet toutes les opérations menées sur sa J2, jusqu'à octobre 1964. On constate qu'il ne l'utilisait pas énormément mais effectuait un entretien soigné avec vidanges rapprochées.
Achetée en 1979 par Paul Pappalardo aux héritiers de Gibbs avant de rejoindre de 1983 à 1997 la collection de Paul Sharp, en Angleterre, cette voiture est ensuite entrée dans la prestigieuse collection de Vijay Mallya. Depuis la fin des années 1990, elle est entre les mains d’une famille de collectionneurs de Brescia. Cette chaîne ne fait apparaître qu'un nombre limité de propriétaires, tous collectionneurs avertis.
Lors de son achat, la voiture était très bien conservée d’origine et après des travaux de remise en route et fiabilisation, les deux fils du propriétaire ont rendu hommage à leur père en participant aux Mille Miglia 2018.
Cette Allard J2, qui affiche un faible kilométrage, est certainement une des plus authentiques et des mieux préservées des survivantes. Elle a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse spécialisée ainsi que dans le livre consacré à la marque Allard Portofolio et elle est accompagnée de toute la correspondance et des factures qui la concernent depuis l'origine, ainsi que d'une carte d'identité FIVA et d'un certificat de l'Automotoclub Storico Italiano. Performances vigoureuses, état d'origine irréprochable, historique passionnant, modèle rare et de conception originale : des critères rarement rassemblés dans une même voiture, ce qui n'échappera pas aux connaisseurs.
From a family of major collectors from Brescia
Italian title
Chassis No 99J-1696
Engine No 8M-216
- One of the first two J2 models fitted with a Cadillac V8 engine
- Fascinating history, exceptional documentation
- Only five owners since new
- Rare model, eligible for the most prestigious events
As well as maintaining its original integrity, this Allard J2 is one of the first two examples to have been fitted with a lightweight and compact 5.4-litre Cadillac V8 engine with overhead valves, instead of the Ford engines typically installed by Sidney Allard, who was then agent for the brand in England. Furthermore, this J2 comes with exceptional documentation that enables its history to be traced precisely. When Frederic Gibbs (a naval architect based in New York) contacted Allard in April 1950 to purchase a J2, he requested it to be fitted with a Cadillac V8 engine which he had to order directly from General Motors and get it shipped to England so that Allard could install it for him. The car was then sent to the United States and delivered to its owner on the 10th August 1950.
Frederic Gibbs’ choice of engine must have convinced Sydney Allard, as he partnered with Tom Cole to race at the 1950 24 Hours of Le Mans with an Allard-Cadillac, finishing in third place. Subsequently, all Allard J2 examples were equipped with a Cadillac V8 instead of the previous Mercury lateral engine. Combining an English chassis with an American V8, capable of accelerating from 0 to 100 km/h in 7 seconds and boasting an exceptional power-to-weight ratio for that era, the J2 is sometimes referred to as the predecessor of the AC Cobra.
Extremely meticulous, Frederic Gibbs recorded every work done on his J2 in a small notebook until October 1964. It is evident that he did not use it much but carefully serviced it with frequent oil changes.
In 1979, the car was purchased by Paul Pappalardo from Gibbs’ heirs before joining the collection of Paul Sharp in England from 1983 to 1997; it then entered the prestigious collection of Vijay Mallya. Since the late 1990s, it’s been in the hands of a collector family in Brescia. This ownership chain features only a limited number of owners, all of whom are knowledgeable collectors.
When it was purchased, the car was very well-preserved and following some work done to get it running again and make it more reliable, both the owner’s sons paid tribute to their father by participating in the 2018 MIlle Miglia.
With a low mileage, this Allard J2 is certainly one of the most authentic and best preserved survivors. It has been featured in several articles in the specialist press as well as in the book dedicated to the Allard Portofolio brand. It comes with all its related correspondence and invoices since new, as well as a FIVA identity card and a certificate from the Automotoclub Storico Italiano. With its vigorous performance, impeccable original condition, fascinating history, rarity and original design, this car brings together criteria rarely found in one car, which will not go unnoticed by enthusiasts.
Photos © Mattia Bortoluzzi