Succession René Iché
A l’actuel propriétaire par cessions successives
Venise, XXIVe Biennale de Venise, juin-octobre 1948, n° 1425 p. 258 (un autre exemplaire)
Paris, 60e Salon des Indépendants, avril-mai 1949, p. 77 (un autre exemplaire)
Roubaix, La Piscine, Musée d'art et d'industrie André Diligent, Albi, Musée Toulouse-Lautrec, René Iché (1897-1954), l'art en lutte, juin 2023 - juin 2024, reproduit en couleur p.152 (un autre exemplaire)
G. Pillement « Exposition d’art à la Biennale de Venise », in Les Lettres françaises, n°214 du 24 juin 1948, p.5 (un autre exemplaire)
G. Dornand, « Le Salon des Indépendants », in Libération, n°1437 du 23 avril 1949, p. 2 (un autre exemplaire)
S. Alexandrian, Iché, œuvres, écrits, entretiens, Ed. Galerie Pauline Pavec, p. 132, reproduit p. 130 (un autre exemplaire)
Cette œuvre sera incluse au Catalogue Raisonné actuellement en préparation par Madame Rose-Hélène Iché.
Une attestation d'inclusion de Madame Rose-Hélène Iché sera remise à l'acquéreur.
Cette œuvre profondément féministe rend compte du militantisme d'Iché en faveur de la pénalisation du viol conjugal, jusqu’à très récemment parfaitement légal. En France, la Cour de cassation ne reconnaitra le viol entre époux qu’en 1990.
Elle sera exposée au Pavillon français de la Biennale de Venise de 1948 sous le titre plus neutre de Couple. Iché l’année suivante l’expose sous le titre plus ambigu de Adam et Eve au Salon des Indépendant avec la mention « œuvre exposée à la Biennale de Venise de 1948 ».
Ce n’est qu’en 2008, après le décès de Laurence Iché que fut découvert un lot de photographies que le sculpteur avait envoyées à sa fille. Parmi elles, figurait celle du bronze exposé à la Biennale de Venise avec son véritable titre Viol confirmant ainsi divers témoignages oraux.
Bronze with black patina; signed, numbered and foundry mark under the thigh;